Rue Robert-Estienne
La rue Robert-Estienne est une voie en impasse du 8e arrondissement de Paris.
8e arrt Rue Robert-Estienne | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Champs-Élysées | ||
Début | 26, rue Marbeuf | ||
Fin | Impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 64 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1883 | ||
Dénomination | Arrêté du 30 août 1884 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8236 | ||
DGI | 8256 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Elle s'ouvre au 26, rue Marbeuf.
Origine du nom
Elle porte le nom du célèbre imprimeur et lexicographe de la Renaissance Robert Estienne (1503-1559).
Historique
La rue Robert-Estienne est ouverte en 1883 et reçoit sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Sa voirie est cédée à la Ville de Paris par le promoteur privé l'ayant créée, la Société du quartier Marbeuf, suivant un contrat du .
La rue se termine en impasse : elle bute à l'origine sur un terrain vague appartenant à la Ville de Paris, où sont entassés les débris provenant de l'élagage des arbres. L'endroit est alors dit Chantier des pauvres, car le bois est distribué aux indigents inscrits à l'Assistance publique.
Ce fond de l'impasse, au no 8, est aujourd'hui occupé par l'école maternelle et élémentaire Robert-Estienne. Les murs de la cour intérieure sont décorés de mosaïques de style Art déco.
En 2023-2024, dans le cadre du programme « rues aux écoles », la rue est entièrement piétonisée,.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : dans des locaux actuellement occupés par un restaurant est établi dans les années 1950 et 1960 le Mars Club, un club de jazz réputé, aujourd'hui disparu. Billie Holiday (1915-1959) y est engagée lors de son dernier séjour en France, quelques mois avant sa mort.
Habitants célèbres
- Louise Armandine Duval (1867-1940), dite Armande Cassive, actrice, « mourut [ici], solitaire et dans la misère ».
- Au no 5, François Truffaut (1932-1984) y a ré-installé les bureaux de sa société de production (auparavant rue d'Alésia) : les Films du Carrosse,.
Notes et références
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Rue Robert-Estienne », www.parisrues.com.
- Rochegude 1910, p. 85.
- « Travaux rue Robert-Estienne - Rue aux écoles », paris.fr, consulté le 12 août 2025.
- « Rues aux écoles », mairie08.paris.fr, consulté le 12 août 2025.
- Fouquières 1953, p. 100.
- Marcel Berbert, « 5, rue Robert-Estienne », Cahiers du cinéma « Le roman de François Truffaut », no 366, .
- Éric Neuhoff, « François Truffaut, clap de fin », Le Figaro, (lire en ligne).
Bibliographie
- André de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, Paris, Pierre Horay, .
.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris : VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, (lire en ligne).
.
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