Robert Langlois
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| Robert Langlois | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Commissaire-résident français aux Nouvelles-Hébrides | |
| – (27 ans et 1 mois) | |
| Prédécesseur | Jacques Mouradian |
| Successeur | Robert Gauger |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Reuilly |
| Date de décès | (à 82 ans) |
| Nationalité | français |
| Diplômé de | faculté de droit de Paris, École nationale de la France d'outre-mer |
| modifier | |
Robert Jules Amédée Langlois, né le à Reuilly et mort le , est un administrateur colonial français.
Biographie
| ]Il est originaire de l'Eure. Après le collège Chaptal et le lycée Louis-le-Grand, il obtient un diplôme de licence de la faculté de droit de Paris et un brevet de l'École nationale de la France d'outre-mer,.
Il fait carrière dans l'administration coloniale, d'abord au Soudan français (1947-49), puis en Mauritanie (1950-54), en Côte d’Ivoire (1954-56), au Cameroun français (1956-59), au Dahomey (1959-61) et aux Nouvelles-Hébrides (1961-65). En 1965 il est nommé Secrétaire général de la Polynésie française, fonction qu'il occupe jusqu'en 1969,.
De 1969 à 1974 il est le commissaire-résident français au condominium des Nouvelles-Hébrides, c'est-à-dire chef de la moitié française du gouvernement de cette colonie conjointe franco-britannique en Océanie. Ses pendants sont les commissaires-résidents britanniques Colin Allan puis Roger Du Boulay (en),. Tandis que des Néo-Hébridais autochtones tels que George Kalkoa demandent l'autonomie politique et que le commissaire-résident britannique Colin Allan encourage ouvertement les autochtones à se préparer à l'indépendance, Robert Langlois, appliquant la politique voulue par Paris, estime publiquement que les Néo-Hébridais « ne sont pas prêts pour le suffrage universel et d'autres concepts politiques modernes », et que le « développement politique » ne doit pas se faire plus vite que « le rythme du développement économique et éducatif ». Reconnaissant toutefois que la création en 1971 du Parti national des Nouvelles-Hébrides (indépendantiste et anglophone) témoigne d'une volonté d'indépendance de la part d'autochtones anglophones éduqués, il souhaite la formation progressive d'une élite autochtone francophone éduquée, qui puisse rivaliser avec le PNNH.
Il quitte ensuite l'Océanie pour devenir sous-directeur des affaires politiques au secrétariat d’Etat aux Départements et Territoires d’outre-mer de 1975 à 1977. Il travaille ensuite dans le secteur privé, directeur de la société Hesnault SA en 1977 et vice-président de son conseil d’administration de 1983 à 1990.
Références
| ]- « M. ROBERT LANGLOIS EST NOMMÉ COMMISSAIRE RÉSIDENT AUX NOUVELLES-HÉBRIDES », Le Monde, 10 novembre 1969
- « Biographie Robert Langlois », Who's Who in France
- (en) "Placid New Hebrides Feels Political Strain", The New York Times, 11 avril 1970
- (en) "Before Vanuatu: Anatomy of the French plan to hang around forever", The Pacific Islands Monthly, juillet 1982, pp.31-35
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- Commissaire-résident français aux Nouvelles-Hébrides
- Étudiant de la faculté de droit de Paris
- Élève de l'École nationale de la France d'outre-mer
- Naissance en juin 1922
- Décès en décembre 2004
- Décès à 82 ans
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