Marcel Petiot

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Marcel Petiot
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Marcel Petiot lors de son procès en 1946. Vêtu d'un costume croisé, assorti d'un nœud papillon gris foncé, le « docteur Satan » se dresse dans le box des accusés.
Fonctions
Conseiller général
Canton de Villeneuve-sur-Yonne
-
Anatole Paillot (d)
Marie-Eugène Duran (d)
Maire de Villeneuve-sur-Yonne
-
Auguste Michalon (d)
Biographie
Naissance
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Auxerre (Yonne, France)image
Décès
image (à 49 ans)
14e arrondissement de Paris (France)image
Sépulture
Cimetière parisien d'Ivry (jusqu'aux années 1990)image
Nom de naissance
Marcel André Henri Félix Petiotimage
Surnom
Docteur Petiot
Docteur Eugène
Docteur Satan
Pseudonymes
Capitaine Henri Valéry, Docteur Wetterwaldimage
Nationalité
françaiseimage
Activités
Médecin, homme politique, criminelimage
Autres informations
Parti politique
Parti radical-socialiste, PCF
Conflit
Première Guerre mondialeimage
Victimes
De 27 (dont il est reconnu coupable) à 63 (selon lui)
Condamné pour
Meurtre ()image
Condamnation
Peine de mort ()image
Lieux de détention
Centre pénitentiaire de Fresnes (jusqu'en ), centre pénitentiaire de Paris-La Santéimage

Marcel André Henri Félix Petiot, dit le docteur Petiot (alias « Wetterwald François », « Docteur Eugène » et « capitaine Henri Valery »), né le à Auxerre et guillotiné le à Paris, est un médecin, criminel et homme politique français.

En 1946, il est condamné pour meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes.

Biographie

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Jeunesse

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Marcel Petiot.

Marcel Petiot naît à Auxerre le , dix ans avant son frère Maurice, né à Auxerre, le (et décédé à Charenton le ). Il est le fils aîné de Félix Irénée Mustiole Petiot, alors âgé de 30 ans, employé des postes et télégraphes d'Auxerre, et de Marthe Marie Constance Joséphine Bourdon, alors âgée de 22 ans, sans emploi, mariés, locataires d'un appartement situé 100 rue de Paris à Auxerre, au dernier étage. Un oncle maternel par alliance est professeur de mathématiques au collège d'Auxerre. Marcel Petiot est issu de la petite bourgeoisie bourguignonne, son père étant devenu receveur des postes de Joigny.

Dès son enfance, il fait preuve d'une grande intelligence – à cinq ans, il lit comme un enfant de dix ans –, et une forte précocité – mais il manifeste des signes de violence : il serait allé jusqu'à distribuer des images obscènes en cours, à tirer au revolver sur des chats ou à en étrangler un après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante. Ces récits ultérieurs sur sa délinquance précoce ne sont cependant pas attestés et ont peut-être été inventés pour un public friand de ces faits divers.

Internée à Sainte-Anne pour une pathologie psychiatrique, sa mère meurt lorsqu'il a douze ans. Il suit alors son père à Joigny où ce dernier vient d'être nommé receveur. Il est par la suite renvoyé de plusieurs écoles pour indiscipline. À dix-sept ans, il est arrêté pour avoir fracturé des boîtes aux lettres, non pour voler les mandats mais pour y lire les lettres et cartes postales. Il n'est pas condamné, un psychiatre l'ayant déclaré inapte à être jugé, à cause de sa psychopathie manifeste, inadaptée socialement et anormale.

Abandonnant ses études de médecine pendant la Première Guerre mondiale, il devance l'appel et s'enrôle dans l'armée le . Il est blessé au pied d'un éclat de grenade le . Accusé de vol de couverture à l'hôpital où il est soigné, il fait un premier séjour à la prison militaire d'Orléans avant d'être transféré dans le service psychiatrique de l'hôpital de Fleury-les-Aubrais où les psychiatres le déclarent neurasthénique, déséquilibré mental, dépressif paranoïaque et sujet à des phobies.

Il est tout de même renvoyé au front en 1918, blessé une nouvelle fois, et réformé pour troubles psychiatriques. La commission militaire de réforme de Sens fixe son invalidité à 40 % et le déclare réformé temporaire. Un an plus tard en 1920, à Orléans, une autre commission fixe à 100 % cette incapacité, ramenée à 50 % en . Le , une dernière commission conclut à une « psychose mélancolique », une « obsession de la persécution » et une « démence précoce ». Les anciens combattants bénéficiant d'un accès facile aux études et d'une procédure accélérée, il obtient en trois ans son diplôme de médecine de la Faculté de médecine de Paris le , avec mention très bien ; sa thèse porte sur le syndrome de Landry.

Villeneuve-sur-Yonne

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Photographie du mariage de Marcel Petiot et Georgette Lablais, 1927.

En 1922, il ouvre un cabinet médical à Villeneuve-sur-Yonne, où il devient rapidement populaire en offrant aux indigents consultations et vaccinations. Mais il se fait aussi remarquer par des tendances à la kleptomanie.

Sous l'étiquette du Parti radical-socialiste, il est élu conseiller municipal en 1925 puis maire en . Il épouse le , à Seignelay, Georgette Valentine Lablais, fille d'un commerçant local propriétaire du restaurant parisien « Chez Marius », situé 5, rue de Bourgogne ; leur fils unique Gerhardt naît le . Rapidement, Petiot est cité devant les tribunaux pour plusieurs délits (fausses déclarations à l'assurance maladie, détournements de fonds). Son avocat, maître René Floriot, lui évite à chaque fois la prison ferme. Révoqué de son mandat de maire, en 1931, il se fait élire conseiller général mais est définitivement privé de tout mandat électif, en 1934, pour avoir trafiqué son compteur électrique.

Dès ce moment, plusieurs affaires inexpliquées suscitent des rumeurs, dont la disparition de sa bonne Louisette et l'incendie de la laiterie où est morte Mme Debauve, patronne de l'entreprise.

Poursuivi par la justice pour divers délits, il part s'installer à Paris en 1933:422.

Paris

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À son arrivée dans la capitale, Petiot ouvre un cabinet médical au premier étage du 66 rue de Caumartin - au-dessus d'un magasin d'objets de piété. Son entreprise est d'autant plus florissante qu'il organise une grande publicité, digne d'un charlatan, pour s'attirer des patients souffrant des maux les plus divers. Il vante sa pratique de l'électrothérapie. Il se prétend aussi spécialiste en désintoxication, ce qui lui permet de délivrer des ordonnances de complaisance à des toxicomanes ou morphinomanes sans risquer d'être interpellé pour trafic de stupéfiants.

En 1936, il est arrêté pour vol à l'étalage à la librairie Gibert Joseph, dans le Quartier latin. Il affirme à ses juges qu'« un génie ne se préoccupe pas de basses choses matérielles ». Déclaré aliéné mental, il échappe à la prison mais est interné d'office à la Maison de santé d'Ivry pendant sept mois. La question de son état mental se pose alors : est-il fou ou a-t-il simulé la folie pour éviter la prison ? Un premier expert psychiatre le déclare « délirant et irresponsable » mais un second conclut à « un individu sans scrupules, dépourvu de tout sens moral ».

Rendu à la liberté le , il reprend tranquillement ses consultations.

L'affaire Petiot

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Vue de l'entrée du 21 rue Le Sueur, article en une de La France socialiste, 13 mars 1944.

Le cabinet macabre

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Cour du 21 rue Le Sueur : on distingue des traces de travaux en cours (cliché Préfecture de Police, avril 1944).
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Portrait photographique du docteur Petiot (Le Matin, 14 mars 1944).

Le , il acquiert — ou loue — un hôtel particulier, à Paris, au 21, rue Le Sueur, connu pour avoir été la propriété du prince Colloredo-Mansfeld,,. Il y entreprend d'importants travaux : il fait surélever le mur mitoyen pour empêcher toute vue sur la cour et transformer les communs en cabinet médical. Lors de fouilles ultérieures, la police découvrira une cave insonorisée intégralement aménagée comportant :

  • des doubles portes ;
  • une pièce triangulaire équipée d'un judas permettant d'observer l'agonie des victimes. Après les avoir droguées en leur administrant une piqûre sous prétexte de vaccination pour le voyage, il les faisait entrer et leur demandait de patienter une heure ou deux. Avant de quitter ce cagibi, Petiot jetait des boules de cyanure de potassium dans un seau hygiénique contenant de l'acide sulfurique dilué dans de l'eau distillée (ce mélange dégageait un gaz mortel) et calfeutrait les interstices, les asphyxiant dans cette chambre à gaz de sa confection ;
  • un puits rempli de chaux vive.

À partir de 1942, il propose un passage clandestin en Argentine à des personnes craignant d'être poursuivies par la Gestapo. Les candidats à l'évasion sont invités à se présenter chez lui, de nuit, munis d'une valise contenant bijoux, espèces et argenterie. Sous le nom de « docteur Eugène », il recrute deux rabatteurs : un coiffeur, Raoul Fourrier, et un artiste de music-hall, Edmond Pintard. Sans atteindre l'Amérique du Sud, les prétendants au voyage disparaissent mystérieusement - y compris même Yvan Dreyfus, un prisonnier transformé en indicateur par la Gestapo pour infiltrer le réseau qu'elle soupçonne d'appartenir à la Résistance.

Une première victime disparaît le  : Joachim Guschinow. Sa femme n'entendra plus jamais parler de lui. Il s'agit d'un fourreur juif voisin de Petiot, qui lui promet de lui faire quitter clandestinement la France pour l'Argentine, en échange de 25 000 francs. Il aurait apporté plus d'un million de francs en espèces et des pierres précieuses dans ses vêtements et sa valise, ainsi que quelques manteaux de fourrure destinés à l’ouverture d’une boutique à Buenos Aires.

Visant d'abord les personnes seules, Petiot s'en prend bientôt à des familles entières, en leur proposant des « tarifs de groupe ». Les victimes sont essentiellement des Juifs, mais aussi des malfrats désireux de se faire oublier, des prostituées et leurs souteneurs. Parallèlement à ces disparitions, d'autres individus connaissant le docteur, et risquant de le dénoncer, s'évanouissent dans la nature.

Les services allemands identifient enfin le réseau grâce à un second indicateur, un Français nommé Beretta. Petiot est arrêté le puis torturé pendant près de huit mois à la prison de Fresnes, mais il n'avoue rien parce qu'il n'entretient aucun lien avec la Résistance. Il est libéré le , faute de preuves. Il décide alors de faire disparaître des indices compromettants.

Découverte du charnier

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Une du journal Le Matin, .
Plan des locaux sis au 21, rue Le Sueur et photographies de la fosse et des calorifères.

Le , les pompiers sont alertés par des voisins incommodés, depuis plusieurs jours, par des odeurs pestilentielles provenant d'une cheminée de la maison à l'abandon située 21, rue Le Sueur. Ils fracturent une fenêtre et pénètrent dans l'immeuble. Ils sont vite alertés par les émanations et le ronflement d'une chaudière. Descendus dans la cave, ils découvrent sur le sol des corps humains dépecés, dont certains brûlent dans une des deux chaudières à bois d'où provient la fumée.

Ensuite, il existe plusieurs versions des faits :

  • une première prétend que Petiot, qui ne demeure plus sur place, serait arrivé à bicyclette tirant une remorque recouverte d'une toile, se serait fait passer pour son frère Maurice ou pour un résistant, aurait constaté les faits (affirmant que tous les corps étaient ceux de nazis ou de collaborateurs que son frère ou lui-même avait tués), mystifiant ainsi les policiers qui l'auraient laissé partir ;
  • une autre version relate que Petiot ne serait jamais venu et que le commissaire Georges Massu, accompagné des inspecteurs principaux Schmitt et Battut, se serait présenté à son cabinet du 66, rue de Caumartin, dont il était absent ;
  • une troisième suppose que Petiot se serait rendu au 93, rue Lauriston, le siège de la Gestapo française. Son chef supposé, Henri Lafont, aurait découvert ses crimes et, par chantage, l'aurait contraint à travailler pour son compte avant de lui conseiller de disparaître.

Quoi qu'il en soit, Petiot s'est volatilisé.

Lors de perquisitions ultérieures rue Le Sueur, la police découvre au fond de la cour, dans un débarras, des dizaines de cadavres rongés par la chaux vive dans l'ancienne fosse septique, ainsi que 72 valises et 655 kilos d'objets divers dont 1 760 pièces d'habillement, parmi lesquelles : 21 manteaux de laine, 90 robes, 120 jupes, 26 sacs à main, 28 complets d'hommes, 33 cravates, 57 paires de chaussettes, 43 paires de chaussures, une culotte de pyjama d'enfant appartenant au jeune René Kneller, disparu avec ses parents.

Un décompte des victimes difficile

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La liste de ses victimes n'est pas arrêtée : 27 noms ont été retenus au principal chef d'accusation lors du délibéré du procès en mai 1946. D'après les dossiers de la Police judiciaire ouverts à partir de mai 1944, les noms des personnes suivantes sont identifiés, dépassant le nombre retenu :

  • Joachim Guschinow, fourreur ;
  • Jean-Marc Van Bever ;
  • Marthe Khait ;
  • Bertholomus ;
  • Annette Petit ;
  • Joseph Reocreux ;
  • Maurice Wolff et son épouse ;
  • Lucie Braun ;
  • Rachel Marx ;
  • Joséphine Grippay ;
  • Joseph Pieruchi ;
  • Adrien Estebeteguy, ;
  • Gisèle Rossmy ;
  • Ivan Dreyfus ;
  • Claudia Chamoux ;
  • François Albertini ;
  • Marie Scheuker ;
  • Siegfried Bosch ;
  • Ludwika Hollaner ;
  • Ludwig Krusberg ;
  • Chaim Sckouker ;
  • Franzeslaw Ehrenreich ;
  • Louise Delaveau ;
  • Raymond et Léonie Stein ;
  • Joseph Rieir ;
  • Janine (née George) et Roger Legran ;
  • Henri Cado...

Arrestation

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Marcel Petiot barbu sous l'identité du « capitaine Valéry », photographié après son arrestation du .
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Photographie d'identité judiciaire du docteur Petiot, .

En fuite, Petiot s'engage dans les Forces françaises de l'intérieur sous le nom de « Capitaine Valéry ». Lors de son procès, il expliquera que son propre réseau, nommé « Fly Tox » – marque alors très connue d'une pompe à main insecticide et allusion ironique à la chasse aux mouchards – avait été démantelé par les Allemands. Devenu médecin-capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly où il est devenu le Dr Wetterwald, officier de Sécurité militaire chargé de l'épuration des traîtres et des collaborateurs.

À la Libération, un mandat d'arrêt est lancé contre lui mais il reste introuvable.

En , Jacques Yonnet, lieutenant à la DGER, publie dans le journal Résistance un article provocateur intitulé « Petiot, soldat du Reich ». Imprudent, Petiot utilise son droit de réponse. En adressant au journal une lettre manuscrite, il tombe dans un piège. Le journal n'étant diffusé que dans la capitale et en banlieue, la police en déduit qu'il se cache à proximité, au sein de la Résistance. Elle compare son écriture – facilement identifiable – à celle de tous les officiers FFI parisiens.

Finalement, l'inspecteur Henri Soutif (qui a remplacé Georges Massu (1889-1973), alors emprisonné pour faits de collaboration) l'arrête le dans les escaliers de la station de métro Saint-Mandé - Tourelle. On trouve dans ses poches un revolver 9 mm, une carte de l'Association France URSS, une carte du Parti communiste, trente et un mille francs et des papiers d'identité au nom de Valéry, Wetterwald, Gilbert, de Frutos et Cacheux. L'enquête met au jour la complicité de son frère Maurice, commerçant rue du Pont à Auxerre ; de sa femme Georgette ; de sa belle-fille et maîtresse Léonie Arnaux ; d'Albert Neuhausen, marchand de cycles à Courson-les-Carrières, chez qui ont été retrouvées des valises.

Procès et condamnation

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L'avocat René Floriot et son client Marcel Petiot durant le procès, mars-avril 1946.

Alors que l'épouse du docteur Petiot et Albert Neuhausen sont accusés de recel et son frère Maurice d'homicide involontaire, le juge d'instruction Ferdinand Gollety arrivé au bout de son enquête rend une ordonnance de non-lieu en leur faveur. Petiot, que la presse baptise « docteur Satan », est jugé seul, du au , par la cour d'assises de la Seine, présidée par Marcel Léser, pour homicides volontaires avec vol, guet-apens et préméditation. Il lui est reproché d'avoir commis, entre 1942 et 1944, vingt-sept assassinats, dont ceux de douze Juifs et de quatre proxénètes accompagnés chacun de leur prostituée.

Dès le deuxième jour du procès, par fanfaronnade, Petiot revendique soixante-trois meurtres. Il affirme qu'il s'agit de cadavres de traîtres, de collaborateurs et d'Allemands. Jusqu'au bout, il prétend avoir tué « pour la France ». Toutefois, il reste incapable d'expliquer pourquoi un pyjama d'enfant figure dans les affaires dérobées à ses victimes, ni comment les corps retrouvés sont ceux d'innocents.

Durant les auditions, il montre une attitude désinvolte et va même jusqu'à s'endormir. Cependant, l’expertise psychiatrique ne lui décèle pas de maladie mentale. Le docteur Génil-Perrin témoigne « Nous nous sommes mis à trois ; nous n’avons découvert chez Petiot aucun trouble mental et nous avons conclu à sa pleine responsabilité ».

Malgré la plaidoirie de six heures prononcée par son avocat, René Floriot, il est condamné à mort pour vingt-quatre meurtres.

Détention et exécution

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Après son arrestation, Petiot est incarcéré à la prison de la Santé en . Dans l’attente de son procès, il écrit un livre sur le jeu, les probabilités et la recherche de martingales : Le Hasard vaincu, ouvrage dans lequel il s’adonne aussi à quelques aphorismes sur la vie. Petiot dédicace son livre lors de suspensions d’audience à son procès. À la suite de sa condamnation à mort, il est transféré dans la cellule no 7 du quartier 7 de la prison de la Santé, où le prisonnier est soumis à une surveillance constante pour éviter qu’il ne se suicide. Petiot partage son temps entre la lecture et la confection de broderies. Son pourvoi devant la Cour de cassation, qui soutient cinq moyens, est examiné le . Puis son recours en grâce est rejeté par le président du GPRF Félix Gouin.

Au matin de l'exécution, quand l'avocat général Pierre Dupin le réveille en lui disant : « Ayez du courage, Petiot, c'est l'heure », il rétorque : « Tu me fais chier ». Et quand, au dernier moment, il lui demande s'il a quelque chose à déclarer, il répond : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages ». Ces paroles rappellent étrangement celles de Landru à son avocat, qui le pressait d'avouer ses crimes : « Cela, Maître, c'est mon petit bagage… ».

Soucieux de laisser une bonne image à maître Floriot, il lui demande de ne pas regarder l'exécution, affirmant : « Ça ne va pas être beau ! ».

Le , à h 7, il est guillotiné dans la cour de la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. Le bourreau est Jules-Henri Desfourneaux. D'après les témoins, il meurt avec détachement, un sourire aux lèvres. Il est ainsi le premier condamné de droit commun guillotiné après la Libération,.

En marge de son acte de naissance, la mention de décès est erronée quant à l'arrondissement (il est inscrit : « décédé le 46 à Paris 18e »).

Il est inhumé au cimetière parisien d'Ivry, dans le carré des suppliciés. Le terrain ayant été repris par l'administration après l'abolition de la peine de mort en 1981, les corps sont relevés à la fin des années 1990 si bien qu'on ignore ce que sont devenus ses restes.

Postérité

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La fortune criminelle amassée par Petiot est restée introuvable et surtout, curieusement non-évaluée avec exactitude : le mystère reste entier sur ce point pourtant crucial. Selon certaines sources, elle aurait atteint une centaine de millions de francs de l'époque:424. Plusieurs personnes occupèrent son hôtel particulier du 21 rue Le Sueur et le fouillèrent dans son intégralité pour y trouver un magot, en vain. En juillet 1953, une famille de Hongrois, les Ferenzi, squattait les dépendances et est expulsée. Le dernier acquéreur le fait démonter pierre par pierre, et revend le terrain, où bientôt s'élève un immeuble neuf, dès l'été 1954.

Après l'exécution de son mari, Georgette Petiot travaille à Paris dans une boulangerie de la rue Notre-Dame-de-Nazareth. Bien que n'ayant pas assisté au procès, elle affirme croire en l'innocence de son époux, déclarant en  : « Mon mari n'a pas été un assassin, ce fut un exécuteur… Mon mari n'a tué et enseveli que les gens que d'autres lui avaient désignés. » D'après des sources incertaines, elle serait partie rejoindre son fils Gerhardt en Amérique du Sud à la fin des années 1940.

Gerhardt Petiot est signalé comme mort à Alofitai (Wallis-et-Futuna) le 22 septembre 2011 à l'âge de 83 ans.

Dans les arts et la culture populaire

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Littérature

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Roman

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  • Dan Franck et Jean Vautrin, Les Aventures de Boro, reporter photographe, tome 7 : La Fête à Boro, Paris, Fayard, 2007 (rééd. Pocket, « no 13873 », 2010). – Personnage longuement décrit dans le roman.
  • Jean-Pierre de Lucovich, Satan habite au 21 : Grands détectives 10/18.
  • Bertrand Boileau, Le mystère du magot : éditions Fasciné. Retrouver le trésor de Petiot par les victimes spoliées est le centre de l'intrigue.
  • Liv, préface de Jacques Pradel « Ils sont passés à l’acte » : éditions Larousse.
  • Eric Giacometti et Jacques Ravenne, 669, Jean Claude Lattes, 2022 — Roman historico policier où Petiot apparaît sous son nom réel, et où est retracée sa « carrière criminelle ».
  • Romain Slocombe, Sadorski chez le docteur Satan, Robert Laffont, 2024.

Bande dessinée

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  • Paul Gordeaux, Le Docteur Petiot, bandes dessinées parues dans les colonnes de France Soir, dans la série Le crime ne paie pas.
  • Fabien Nury (scénario), Sylvain Vallée (dessin), Il était une fois en France, Paris, Glénat, 2007-2012. – Personnage secondaire dans les tomes 2, Le Vol noir des corbeaux (2008), et 3, Honneur et Police (2009). Lorsque Joseph Joanovici décline l'offre du docteur de quitter le pays par son entremise, le lecteur averti sait l'horreur à laquelle il échappe.
  • Rodolphe (scénario), Jeanne Puchol (dessin), Assassins, Casterman, 2009 - tome 1 consacré au docteur Petiot.
  • Jean-Pierre Pécau, Fred Duval, Fred Blanchard, Gaël Séjourné, Jean Verney, Jour J, Delcourt - Personnage dans le tome 2, Paris, secteur soviétique (2010).

Radio

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  • Affaires sensibles : Petiot docteur maléfique de Philippe Touzet.
  • Hondelatte Raconte : Docteur Marcel Petiot de Christophe Hondelatte.
  • Rendez-vous avec X : Le Docteur Petiot de Patrick Pesnot.
  • Soyez témoins : L'affaire du Dr Petiot, chaîne parisienne 18 juillet 1956, rediffusion France Culture
  • Les Salauds de l'histoire : Marcel Petiot, un véritable monstre méthodique et machiavélique, tueur en série sous l'Occupation d'Éric Brunet.

Musique

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  • Docteur Petiot : titre dans l'album 1313 d'Univers Zéro

Filmographie

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Cinéma

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  •  : Les Sept Tonnerres (Seven Thunders). Film de Hugo Fregonese. Bien que l'action se passe à Marseille, le personnage du Dr Martout est visiblement inspiré par le Dr Petiot.
  •  : Los Crímenes de Petiot, de José Luis Madrid. – Film espagnol de série B très lointainement inspiré de l'affaire Petiot.
  •  : Docteur Petiot, de Christian de Chalonge, avec Michel Serrault dans le rôle-titre.

Documentaires

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  • 2011 : Des crimes presque parfaits épisode 3 Le docteur Petiot de Patrick Schmitt et Pauline Verdu.
  • 2014 : L'ombre d'un doute épisode Petiot : le docteur Satan de l'Occupation d'Émilie Lançon et Jean-Christophe de Revière
  • 2025 : Petiot, un tueur sous l'Occupation de Ségolène Chaplin.

Notes et références

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Notes

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  1. Mention marginale sur son acte de naissance
  2. Dans cet hôtel vécut la comédienne Cécile Sorel. Détail piquant : à cette époque sort sur les écrans le premier film de Clouzot, intitulé L'assassin habite au 21
  3. « Désolé, mes WC sont bouchés », disait-il pour justifier la présence de ce seau. Cf Henry Sergg, Paris-Gestapo, Dualpha, , p. 85
  4. Adrien Estebeteguy dit « Adrien la main froide » ou « Adrien le Basque » était un truand qui avait aidé le gestapiste Henri Lafont dans l'arrestation de Lambrecht, responsable du 2e Bureau belge
  5. Valéry est le nom du médecin qui possédait le cabinet dont Petiot prit la succession à Paris.

Références

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  1. a et bActe de naissance no 15/1897 de la commune d'Auxerre.
  2. Quétel 2014, p. 11.
  3. a b et cAlain Bauer, Dictionnaire amoureux du Crime, Plon, , 614 p. (ISBN 978-2-25922-072-9, OCLC 1451800677), p. 421.
  4. Quétel 2014, p. 31.
  5. (en) Kenneth Gibson, Killer Doctors : The Ultimate Betrayal of Trust, New Yorkéditeur=Neil Wilson Publishing, , 307 p. (ISBN 978-1-90647-664-9, OCLC 792686349), p. 168.
  6. Gilbert Guilleminault, Les lendemains qui ne chantaient pas, Paris, Éditions Denoël, , 284 p., illustr., portr., 19 cm (OCLC 8713076), p. 26.
  7. a et bPenaud 2011, p. 187.
  8. BNF 36919626.
  9. « Marcel Petiot », sur wifeo.com (consulté le ).
  10. Dit Gérard Petiot (lequel, se mariera au consulat de France de Rio de Janeiro, le 10 novembre 1958, avec sa cousine Ghyslaine Solange Marguerite Petiot fille de Maurice Petiot née dans le 14e arrondissement de Paris, le 17 juillet 1931). Il finira par changer de nom.
  11. Claude Bertin, Les Assassins hors-série : Gilles de Rais. Petiot, Éditions de Saint-Clair, , p. 149
  12. Georges-Victor Massu, L'Enquête Petiot, la plus grande affaire criminelle du siècle, A. Fayard, , p. 44
  13. Quétel 2014, p. 144.
  14. a et bPenaud 2011, p. 188.
  15. Quétel 2014, p. 141.
  16. La France socialiste (journal collaborateur), Paris, 13 mars 1944, p. 1 — sur Retronews.
  17. Le bâtiment comprend un seul étage avec quatre fenêtres sur rue, et un toit ouvert également de quatre fenêtres ; au niveau du trottoir, on distingue les trois soupiraux du sous-sol — Photographie du fonds Roger-Viollet, 24 mai 1944.
  18. Plans de la maison de Petiot.
  19. (en) David Drake, Paris at War : 1939-1944, Cambridge, Harvard University Press, , viii-545 p., 26 pl., illustr., maps (ISBN 978-0-67449-589-0, OCLC 933834938, lire en ligne), p. 357.
  20. Penaud 2011, p. 191.
  21. (en) David King, Death in the City of Light : The Serial Killer of Nazi-Occupied Paris, Kindle, 2011, « Preface ».
  22. a et bHenry Sergg, Paris Gestapo, Éditions Dualpha, , p. 187.
  23. Georges-Victor Massu, L'enquête Petiot, la plus grande affaire criminelle du siècle, Arthème Fayard, , p. 18.
  24. Henry Sergg, Paris Gestapo, Éditions Dualpha, , p. 188
  25. (en) Thomas Maeder, The Unspeakable Crimes of Dr. Petiot, Little Brown and Company, , p. 34
  26. Henry Sergg, Petiot : le docteur diabolique, Éditions Dualpha, , p. 144.
  27. Penaud 2011, p. 192.
  28. L’Aube, (lire en ligne)
  29. Adrien « La Main Froide » Bayonnais au destin hors du commun
  30. Claude Bertin, Les Assassins hors-série. Gilles de Rais. Petiot, Éditions de Saint-Clair, , p. 216.
  31. Thomas Maeder, op. cit., p. 160.
  32. Connu comme étant l'une des sources d'inspiration de Simenon pour son personnage du commissaire Maigret, Georges Massu est, avant guerre, le flic le plus célèbre de France, auteur de plus de 3 000 arrestations. Arrêté en août 1944, il fait huit mois de prison à Fresnes. Il est libéré, réhabilité, et nommé en 1948 commissaire divisionnaire à titre honoraire — Charles Dias, « 36, quai des Orfèvres : Un lieu de mémoire pour la P.J. parisienne », Société française d'histoire de la police, novembre 2016.
  33. a et bJean-Pierre Fontaine, Les nouveaux mystères de l'Yonne, Éditions de Borée, (ISBN 2844945082), p. 66.
  34. Serge Janouin-Benanti, Les médecins criminels – Dr Petiot et Cie, La Baule, 3E éditions, , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7), p. 250
  35. Michel Caffier, La légende du siècle : l'Est républicain, 1889-1989, Nancy, Presses universitaires de Nancy, , 144 p. (ISBN 2-86480-381-X), p. 72.
  36. Serge Janouin-Benanti, Les Médecins criminels – Dr Petiot et Cie, La Baule, 3E éditions, , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7), p. 108
  37. Serge Janouin-Benanti, Les Médecins criminels – Dr Petiot et Cie, La Baule, 3E éditions, , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7), p. 12-13
  38. Serge Janouin-Benanti, Les Médecins criminels – Dr Petiot et Cie, La Baule, 3E éditions, , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7), p. 75
  39. « Le pourvoi du docteur Petiot devant la Cour de cassation », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  40. Pierre Montagnon, 42, rue de la Santé. Une prison politique, 1867-1968, Pygmalion, , p. 63
  41. François Angelier et Stéphane Bou, Dictionnaire des assassins et des meurtriers, Calmann-Lévy, , p. 422
  42. « Les grands crimes du XXe siècle : Docteur Petiot », 06/08/09, France-Soir.
  43. Palmarès des exécutions capitales de 1871 à 1977 (consulté le 26 avril 2017).
  44. L'Ombre d'un doute, présenté par Franck Ferrand,
  45. a et b« Tueur en série : le mystère de l'effrayant docteur Petiot », sur Atlantico, , extrait de Quétel 2014.
  46. « Retour sur des faits divers : Petiot, le « docteur Satan » de la rue Le Sueur », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  47. « Les "squatters" de l'immeuble du Dr Petiot sont expulsés », in: Paris-Presse, 3 juillet 1953, p. 7 — sur Retronews.
  48. « Constructions près avenue Foch livrables immédiatement », in: L'Aurore, Paris, 18 mai 1954, p. 6 — sur Retronews.
  49. « Germaine Petiot, aide-pâtissière, mène une contre-enquête pour la réhabilitation de son mari. », in: France-Soir, 6 février 1948, p. 2.
  50. Claude Quétel : en septembre 1948, elle habitait dans le 3e arrondissement de Paris, 40 rue Notre-Dame-de-Nazareth ; elle a peut-être ensuite rejoint son fils et sa belle-fille (fille de son beau-frère Maurice Petiot) qui habitaient Rio de Janeiro, Arrélino Léal 14, Appartement 1201. « L’affaire Petiot », émission[Quand ?]Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 43 min 30 s. De plus, un visa d'émigration a bien été enregistré pour Gerhardt en 1950 à destination de Rio — Source : Brasil, Cartões de Imigração, 1900-1965, citing Digital film/folder number: 004918800; FHL microfilm: 4918800; Image number: 28.
  51. Gerhardt Petiot. Dates de naissance et de décès suivant données INSEE. Acte no 250.
  52. Le Dr Petiot, Radio France,

Voir aussi

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Sources primaires

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  • Marcel Petiot, Le Hasard vaincu..., Paris, R. Amiard, 1946. – Ouvrage sur les jeux de hasard qui aurait été écrit par Petiot lors de sa détention. Réédition en 2017 De Varly Editions.
  • René Nézondet, Petiot le Possédé, Paris, Impr. Express, 1950, 224 p. – L'auteur, Nézondet, avait été capturé par la Gestapo en même temps que Petiot.

Bibliographie

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  • Albert Massui, Le Cas du Dr Petiot, Bruxelles, EDC, 1944. – Ouvrage publié du vivant de Petiot.
  • Jacques Perry et Jane Chabert, L'Affaire Petiot, Paris, Gallimard, coll. « L'Air du temps », 1951, 303 p. – Réédité au moins six fois.
  • Claude Barret, L'Affaire Petiot. Le crime ne paie pas, Paris, Gallimard, 1958, 192 p.
  • Georges Moréas (conseiller technique) et Bill Waddell (conseiller technique), Dossier meurtre. Enquête sur les grands crimes de notre temps, vol. 6 : L'ange de la mort. Marcel Petiot : meurtrier de plus de vingt personnes, il prétendait que ses victimes étaient des traîtres de guerre, Paris, ALP, , 30 p.
  • Alain Decaux, Les Assassins, Paris, Perrin, 1986.
  • Jean-Marc Dreyfus, L'affaire Petiot et la Shoah : un tueur en série sous l'Occupation, Paris, Grasset, coll. « Document », , 256 p. (ISBN 978-2-246-84138-8).
  • Paul Gordeaux, Le Docteur Petiot, Genève, Minerva - Paris, J'ai lu, coll. « Le crime ne paie pas », 1970, 128 p.
  • Jean-Marc Varaut, L'Abominable Docteur Petiot, Paris, Balland, 1974, 275 p. + 8 p. d'ill.
  • René Tavernier, Alors rôdait dans l'ombre le docteur Petiot, Paris, Presses de la Cité, coll. « N'avouez jamais », , 249 p.
  • Alomée Planel, Docteur Satan ou l'Affaire Petiot, Paris, Robert Laffont, coll. « Les Ombres de l'histoire », 1977, 421 p.
  • (en) John V. Grombach, The Great Liquidator, Doubleday, 1980.
  • Marcel Jullian : Le Mystère Petiot (collab. J. Floran, M. L. Staib, J. Vercken et Ch. Meyer), Monte-Carlo, Éditions no 1, coll. « Les Grandes Enquêtes d'Europe 1 », no 2 », 1980, 205 p. + 12 p. de planches.
  • Jean-François Dominique, L'Affaire Petiot : médecin marron, gestapiste, guillotiné pour au moins vingt-sept assassinats, Paris, Ramsay, , 260 p. (ISBN 2-85956-137-4).
  • Jacques Sigot, 1946, le procès de Marcel Petiot : le bon docteur de la rue Le Sueur, Montreuil-Bellay, CMD, 1995, 76 p.
  • Frédérique Césaire, L'Affaire Petiot, 2006 (ISBN 2-7328-4360-1).
  • Henry Sergg, Petiot : le docteur diabolique, Éditions Dualpha, 2008, 227 p.
  • (en) David King, Death in the City of Light : The Serial Killer of Nazi-Occupied Paris, Crown, 2011.
  • Claude Quétel, L'effrayant docteur Petiot : fou ou coupable ?, Paris, Perrin, , 217 p. (ISBN 978-2-262-03739-0).
    Réédition : Claude Quétel, L'effrayant docteur Petiot : fou ou coupable ?, Paris, Éditions Points, coll. « Points. Crime », , 207 p., poche (ISBN 978-2-7578-5198-2, présentation en ligne).
  • Sylvain Larue, Desfourneaux bourreau : l'Homme du petit jour, De Borée éditeur, 2019, 354 p. (ISBN 978-2-8129250-7-8)
  • Guy Penaud, L'inspecteur Pierre Bonny. Le policier déchu de la "Gestapo française" du 93, rue Lauriston, Éditions L'Harmattan,
  • Serge Janouin-Benanti, Les médecins criminels : Dr Petiot et Cie, La Baule, 3E éditions, coll. « Contes cruels et véridiques », , 386 p. (ISBN 979-10-95826-63-7)

Filmographie

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  • « Énigmes de Vendée et d'ailleurs », Les crimes du Docteur Petiot, sur TV Vendée, 2010.
  • L'Ombre d'un doute, « Petiot : le docteur Satan de l'Occupation », sur France 3, .
  • « Petiot devant ses juges », film d'actualités sur le procès Petiot, Les Actualités françaises, , sur le site de l'INA.
  • « Outside French Court 1946 », plans muets du procès Petiot tournés pour British Pathé, mais non utilisés.

Articles connexes

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  • Henri Désiré Landru
  • Liste d'affaires criminelles françaises depuis 1900
  • Liste de tueurs en série
  • Saïb Hachani

Liens externes

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  • Den Store Danske Encyklopædi
  • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéimage :
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    • Pologne
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    • Tchéquie
    • Brésil
  • Alix Ducret, « Petiot, le « Docteur Satan » », sur Historia Nostra, .
  • « Nom : Marcel Petiot... », sur Tueurs en série
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