Jean Monnet

Ne doit pas être confondu avec Jean Monet.

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Jean Monnet, né le à Cognac (Charente) et mort le à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), est un haut fonctionnaire français, banquier international, promoteur de l'atlantisme et du libre-échange. Europhile convaincu et acteur majeur de l'intégration et de la construction européennes, il est considéré comme l'un des « pères de l'Europe ».

Jean Monnet
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Jean Monnet en 1952.
Fonctions
Président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier

(2 ans, 9 mois et 24 jours)
Gouvernement Autorité Monnet
Prédécesseur Fonction créée
Successeur René Mayer
Commissaire général au Plan

(6 ans, 8 mois et 8 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Étienne Hirsch
Secrétaire général adjoint de la Société des Nations

(3 ans, 7 mois et 21 jours)
Secrétaire général Eric Drummond
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Joseph Avenol
Biographie
Nom de naissance Jean Omer Marie Gabriel Monnet
Date de naissance
Lieu de naissance Cognac (Charente, France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines), image France
Nationalité Française
Conjoint Silvia de Bondini (à partir de 1934)
Profession Haut fonctionnaire, banquier

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Commissaires au Plan
Présidents de la Haute Autorité de la CECA

Il a été, dès sa création en 1919, l'un des principaux promoteurs de la Société des Nations dont il est le secrétaire général adjoint, organisant à ce titre la Conférence financière de Bruxelles de . Agent d'influence au service de la France, puis de l'Angleterre auprès des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, il propose en 1940 le projet d'Union franco-britannique. Il devient ensuite l'un des artisans de la planification française au moment du plan Marshall, en tant que premier commissaire au Plan de 1946 à 1952. Monnet a contribué à la déclaration Schuman de 1950, au rapprochement franco-allemand et à la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont il fut le premier président de la Haute Autorité de 1952 à 1955. Il a aussi promu la coopération industrielle internationale. Il est un des principaux fondateurs de la Communauté économique européenne (traité de Rome de 1957) et du Marché commun européen (1968). Ceux-ci sont les prédécesseurs de l'Union européenne.

Jean Monnet est fait citoyen d'honneur de l'Europe en 1976 et est inhumé au Panthéon, à Paris, en 1988.

Biographie

Enfance et formation

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Publicité pour le « Cognac Monnet » (1927)

Jean Omer Marie Gabriel Monnet naît le à Cognac au 9, rue Neuve des Remparts, dans une famille bourgeoise de tradition catholique propriétaire d'une entreprise de négoce international, de cognac.

Sa formation est essentiellement due aux conversations qu'il écoute, dès l'enfance, à la table familiale entre son père et ses clients étrangers, sur le commerce du cognac, un des premiers secteurs français à être très internationalisés.

Il interrompt ses études avant son baccalauréat, à 16 ans, pour travailler dans l'entreprise familiale.

À 18 ans, il s'installe à Londres et voyage plusieurs fois en Amérique du Nord pour l'entreprise familiale. Il en tire une parfaite maîtrise de l'anglais, une très bonne connaissance des Anglo-Saxons et de l’optimisation de l’affrètement maritime : les exportateurs de cognac utilisaient au maximum les capacités de fret des bateaux et veillaient à les charger au retour pour diminuer les coûts.

Première Guerre mondiale

En 1914, après la bataille de la Marne, à peine âgé de 26 ans et fort de son expérience d'affréteur maritime, réformé pour raisons de santé, Jean Monnet obtient un entretien avec le président du Conseil, René Viviani, replié à Bordeaux. Lui décrivant le gâchis que représente l'utilisation désordonnée des flottes marchandes française et britannique, il lui explique la nécessité de créer un pôle maritime franco-britannique, pour optimiser les transports de vivres, munitions et matières premières, et réussit à le convaincre.

En effet, les navires français ou anglais partaient vides pour les États-Unis pour revenir pleins, et inversement. Sous l'impulsion du ministre du Commerce, Étienne Clémentel, il participe ainsi à la délégation du ministère du Commerce à Londres.

À cette fin, il est nommé responsable de la coordination des ressources alliées, sous le statut de haut fonctionnaire interallié en 1916 pendant toute la durée restante de la Première Guerre mondiale. Il est confirmé dans ses fonctions par Georges Clemenceau.

En , sous la pression des Américains, la commission de coordination économique interalliée prend fin.

Entre-deux-guerres

Fondation de la Société des Nations

En 1919, Jean Monnet est un des artisans de la création de la Société des Nations, organisation dont il est nommé numéro deux. À ce titre, il effectue des missions en Haute-Silésie, pour surveiller le plébiscite qui se déroule dans cette région, dans l’Empire Allemand, en Autriche, en Pologne et en Roumanie. En 1920, il est appelé au poste de secrétaire général adjoint de la nouvelle organisation internationale. À moins de 32 ans, il est le principal organisateur de la Conférence financière de Bruxelles de , reconnaissant que la déflation après la guerre pourrait avoir des répercussions désastreuses sur l'économie mondiale.

Banquier aux États-Unis et mariage

Démissionnaire en pour rejoindre l'entreprise de commerce d'alcool de son père en grande difficulté à cause de la Prohibition (1919-1933), Jean Monnet redresse la situation en convainquant son père Jean-Gabriel d'échanger ses vieilles eaux-de-vie contre une plus grande quantité d'eaux-de-vie jeunes plus en phase avec la demande du marché. Il se rend plusieurs fois au Canada et particulièrement à Montréal pour vendre les stocks de Cognac. Il établit également des dépôts de stocks à Saint-Pierre-et-Miquelon plaque tournante du trafic en Amérique du Nord.

Travaillant entre les États-Unis et la France, il s'engage dans une carrière d'homme d'affaires et de financier international.

Monnet déménage en Amérique, pour accepter un partenariat avec Blair & Co., une banque new-yorkaise qui fusionne avec Bank of America en 1929 pour former Bancamerica-Blair Corporation, société appartenant à Transamerica Corporation.

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Jean Monnet et Silvia de Bondini vers 1934.

En , il rencontre Silvia de Bondini (1907-1982), une peintre italienne, à Paris lors d'un dîner qu'il donne dans son appartement de la rue de Condé,. Elle a 22 ans, lui 41. Récemment mariée à Francesco Giannini, un employé italien de la Banque Blair (dont Jean Monnet était le représentant pour l'Europe) et fervente catholique, elle ne peut divorcer du fait de la loi italienne. Après cinq ans de procédure en Italie visant à obtenir un divorce, Jean Monnet, arrivé pour l’occasion de Chine via le Transsibérien, l'épouse le à Moscou. L'idée d'un mariage à Moscou leur a été suggérée par Ludwik Rajchman, considéré comme le fondateur de l'UNICEF, que Monnet a rencontré pendant ses fonctions à la Société des Nations (et lié à l'ambassadeur soviétique en Chine, Bogomolov).

Il semble que les ambassadeurs américain et français à Moscou, William C. Bullitt et Charles Alphand, ont également joué un rôle dans l'opération. Silvia de Bondini prend en effet au préalable, et grâce aux relations de son mari, la citoyenneté soviétique afin de profiter d'une loi soviétique permettant le divorce unilatéral de son mari italien. Elle prend ensuite la nationalité française le . Jean Monnet parle de son mariage comme de « la plus belle opération de sa carrière ». Un jugement en leur faveur relatif à la garde d'Anna, leur fille née en 1931 alors que Silvia est encore mariée à Francesco Giannini, a lieu en 1937 à New York, mais il n'est pas reconnu dans tous les pays.

La famille Monnet rentre en France pour s'installer à Houjarray en 1945 avec leurs deux filles, Anna née en 1931, et Marianne née en 1941 à Washington DC.

Le directeur de cabinet de Monnet à la CECA, Georges Berthoin, a déclaré à son sujet : « Monnet ajoutait cet instinct à ses assises charentaise et américaine, grâce à l'influence considérable de sa femme. Elle était italienne. Elle lui expliquait à merveille ce qu’il ne « sentait » pas. Ce fut vraiment une réussite humaine entre les deux. Je considère qu’on ne comprendrait pas Monnet si on oubliait Silvia. »

Leur mariage dure en tout 45 ans et ils ont deux filles : Anna en dont le père légal reste à l'époque Francesco Giannini, et Marianne en 1941,. Ils sont mariés religieusement près de quarante ans plus tard à Lourdes par l’évêque du lieu, Henri Donze, après la mort de Francesco Giannini en 1974. Silvia meurt à Rome en et est enterrée à Bazoches-sur-Guyonne.

Il retourne à la politique internationale et, en tant que financier international, joue un rôle important dans les politiques de reprise économique de plusieurs pays d'Europe centrale et orientale. En , le ministre des Finances chinois invite Jean Monnet à présider un comité non politique Est-Ouest en Chine chargé du développement de l'économie chinoise. Pendant son séjour en Chine, la tâche de Monnet consiste à associer des capitaux chinois à des sociétés étrangères et conduit à l'inauguration officielle de la Société chinoise de financement du développement (CDFC) ainsi qu'à la réorganisation des chemins de fer chinois.

En 1935, alors qu'il se trouve encore à Shanghai, Monnet devint partenaire commercial de George Murnane (ancien collègue de Monnet à la Transamerica), dans la société Monnet, Murnane & Co. Murnane était lié à des industriels et financiers : la famille Wallenberg en Suède, la famille Bosch en Allemagne, les Solvay et Boël en Belgique, ainsi que John Foster Dulles, André Meyer et la famille Rockefeller aux États-Unis.

Seconde Guerre mondiale

Projet de fusion entre la France et le Royaume-Uni

En 1938, William Bullitt, ambassadeur des États-Unis en France proposa au président du conseil Édouard Daladier de désigner Monnet comme intermédiaire avec le président Roosevelt pour arranger la commande et la livraisons d'avions militaires américains à la France qui souffrait d'un grave déficit dans ce domaine. Au début de la Seconde Guerre mondiale, après l'entrée en guerre en , Monnet fut amené à présider, dès , le comité de coordination basé à Londres et visant à mettre en commun les capacités de production de la France et du Royaume-Uni en vue de préparer et de coordonner l'effort d'armement.

Lorsque Winston Churchill est nommé premier ministre du Royaume-Uni le , Jean Monnet arrive à le convaincre, dans une note intitulée Anglo-French unity, de l'intérêt d'un projet, voté par la Chambre des communes, d'union franco-britannique immédiate, avec un seul Parlement et une seule armée, pour renforcer la France et le Royaume-Uni face à l'Allemagne. Le général Charles de Gaulle essaie de convaincre Paul Reynaud, le président du Conseil, de signer le traité pour cette union. Le , ce dernier déclare au téléphone à Churchill : « Nous sommes battus, nous avons perdu la bataille », et le lendemain le général Gamelin donne l'ordre de repli aux forces françaises qui se battent en Belgique, et le Paul Reynaud annonce à la radio la nomination du maréchal Pétain au poste de vice-président du Conseil.

Le , les troupes allemandes entrent à Paris. Le , de Gaulle, en mission à Londres, dicte lui-même au téléphone le texte de la note à Paul Reynaud. Le même jour, il arrive à Bordeaux, apprend que Paul Reynaud s'est démis de ses fonctions le soir-même et que Philippe Pétain est devenu président du Conseil.

Le soir du , Jean Monnet reçoit à son domicile londonien le général de Gaulle, qui prépare son appel radiodiffusé du lendemain. Jean Monnet coopère momentanément avec lui, pour tenter de maintenir le gouvernement de la France aux côtés des Alliés. Néanmoins, il refuse de s'associer à lui pour le lancement de la France libre à laquelle il n'adhère jamais. Monnet croit qu'il est plus efficace de coopérer à la victoire des Alliés en entrant au service du gouvernement britannique et c'est ce qu'il fait.

Paradoxalement, de Gaulle et Monnet, quoique très différents, ont immédiatement la même analyse sur la nature mondiale de la guerre et sur son issue victorieuse.

Livraisons d'armes

C’est donc tout à fait indépendamment de De Gaulle que Monnet écrit le à Churchill et à Pétain pour démissionner de ses précédentes fonctions et se mettre à la disposition du gouvernement britannique. Churchill demande alors à Monnet de remplir pour le Royaume Uni les mêmes fonctions que celle qu’il occupait pour le Comité de coordination franco-britannique. Son titre officiel est « vice-président du British Supply Council ».

Installé à Washington, Monnet fréquente assidûment un cercle d’amis par ailleurs proches du président Franklin Delano Roosevelt, notamment Felix Frankfurter, juge à la Cour suprême des États-Unis et Henry Stimson, Secrétaire à la Guerre. Ce groupe encourage le président Roosevelt à sortir les États-Unis de leur politique isolationniste, et à relancer l'industrie de guerre américaine, afin de pouvoir contre-attaquer très vite et très fort le moment venu. Cela sera l'adoption du Victory Program en 1942.

Jusqu'en 1945, il s'emploie à coordonner l'effort de guerre entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Dès 1942, il est prévu de construire 60 000 avions, 45 000 chars d’assaut et huit millions de tonnes de navires de guerre. Jean Monnet résume cette politique par une phrase célèbre : « Il vaut mieux 10 000 chars de trop qu'un seul de moins [que nécessaire] ». John Maynard Keynes a dit de lui qu’il avait abrégé la guerre d’un an.

Opposition puis ralliement à de Gaulle

Le , l'Afrique du Nord française, sous le contrôle du gouvernement de Vichy, voit débarquer les Américains dans le cadre de l'opération Torch. Mais Vichy et ses troupes leur opposent une résistance vive et inattendue. Pour faire cesser les combats, les Alliés traitent avec l'amiral François Darlan, mais celui-ci est assassiné le par le jeune résistant Fernand Bonnier de La Chapelle. En , Jean Monnet est envoyé par Roosevelt à Alger pour seconder le général Henri Giraud choisi par les Américains pour prendre la tête de l'Armée d'Afrique et de l'administration (Giraud prend ainsi le titre de Commandant en chef civil et militaire). Son objectif est d’aider à créer les conditions de l’unité des Français pendant et après la guerre sur des bases démocratiques. Dans ce rôle, Jean Monnet contribue largement à l'abandon progressif par Giraud d'une partie de la législation de Vichy. Ainsi, dans son ordonnance du , Giraud indique : « Sont nuls les actes constitutionnels, lois et décrets postérieurs à la date du  ». Cependant, dans une seconde ordonnance prise le même jour, il abroge à nouveau le décret Crémieux du accordant la citoyenneté française aux « Israélites indigènes d’Algérie ». Celui-ci sera finalement rétabli le par le Comité français de libération nationale.

Les relations de Monnet avec le général de Gaulle, qui est encore à Londres, sont tendues. Monnet arrive de Washington où la méfiance est grande vis-à-vis de l’homme du 18 juin que Roosevelt soupçonne de tendances antidémocratiques. Monnet déplore lui-même l’attitude, qu’il juge intransigeante, du Général vis-à-vis du commandement d’Alger à un moment où, à son sens, l’union entre les Français dans la guerre devrait être la priorité. La tension entre les deux hommes atteint son paroxysme à Alger en . Monnet est indigné par le discours de de Gaulle du [réf. nécessaire], qu’il juge provocateur, de mauvaise foi et de nature à faire échouer les négociations qu’il mène pour la formation du Comité français de libération nationale. Il s’en ouvre à Harry Hopkins, le très proche conseiller de Roosevelt, dans une note datée du qui ne laisse aucune illusion sur le jugement qu'il porte alors sur le général de Gaulle. Il écrit en effet : « Cela me rappelle le discours qu’Hitler a fait avant l’affaire tchécoslovaque. La même technique, la même forme, le même objet, les mêmes promesses illusoires. Heureusement, ce sentiment n’est pas seulement le mien : Catroux et Macmillan ont la même impression ».

Ce jugement très sévère s'exprime dans un contexte d'une extrême tension entre les deux hommes. Monnet, dans une note manuscrite personnelle, ira même jusqu'à écrire : « Il faut se résoudre à conclure que l'entente est impossible avec [le général de Gaulle] ; qu'il est un ennemi du peuple français et de ses libertés ; qu'il est un ennemi de la construction européenne, qu'en conséquence, il doit être détruit dans l'intérêt des Français, des Alliés et de la paix ; (…) pour cela, il faut que, de son intransigeance actuelle, le monde soit convaincu qu’il ne veut pas l’union. Je propose, à cet effet, de simplement publier la lettre et l’aide-mémoire Giraud ».

Après cet épisode d’opposition frontale entre les deux hommes, le général de Gaulle joue l’apaisement. Jean Monnet, de son côté, prend progressivement conscience de l'inexpérience politique de Giraud. Avec Harold Macmillan et le général Catroux, il joue finalement un rôle significatif dans le processus conduisant de Gaulle à la tête du Comité français de libération nationale en . Monnet est ensuite nommé commissaire à l'Armement au sein du Comité, puis commissaire en mission dans le Gouvernement provisoire créé en . En mission pour celui-ci aux États-Unis, où Monnet garde des contacts nombreux et influents, il négocie les accords du prêt-bail et les premiers accords de crédit pour 1945.

Commissaire général au Plan

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Les Français concluent un accord de prêt-bail et de prêt-bail inversé. Jean Monnet, représentant du gouvernement provisoire français signe des accords. De gauche à droite : Henri Bonnet, ambassadeur de France, Joseph C. Grew, sous-secrétaire d'État et Jean Monnet.

Dès 1943, ses projets pour l'Europe intègrent les exigences américaines concernant les suppressions des droits de douane et des contingentements européens, ainsi que la création d'une « unité économique commune ».

Pour Jean Monnet, l'économie de guerre était planifiée, et il est naturel que l'économie de la reconstruction le soit aussi, mais son but n'est pas d'adopter la philosophie de la planification à la soviétique, ni surtout de transposer en France ses méthodes autoritaires. Son but est d'insuffler du dynamisme, pas d'imposer des objectifs. À la libération, il est chargé par le général de Gaulle du plan pour relancer l'économie, en tant que commissaire au Plan, de à 1952, dans le cadre des prêts américains du plan Marshall. Il présente un éphémère plan Monnet, visant à prendre le contrôle des zones de production de la Ruhr. Il est le père de la planification à la française. Le travail de ses services consiste à étudier la situation, à mettre en évidence les priorités, à évaluer les volumes de production souhaitables, à lancer les discussions sur les moyens de les mettre en œuvre, et surtout à lancer la reconstruction et la modernisation de l'appareil de production. Il est avec Léon Blum le négociateur de l'accord Blum-Byrnes de 1946, qui ouvre le territoire français à la production cinématographique américaine.

Construction européenne et président de la Haute Autorité de la CECA

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