Denise Bombardier
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Denise Bombardier est une chroniqueuse, essayiste, romancière, animatrice et productrice d’émissions de télévision québécoise, née à Montréal le 18 janvier 1941 et morte dans la même ville le 4 juillet 2023.
| Denise Bombardier | |
Denise Bombardier en 2012. | |
| Naissance | Montréal |
|---|---|
| Décès | (à 82 ans) Montréal |
| Diplômée de | Université de Montréal Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne |
| Profession | Journaliste, écrivaine |
| Spécialité | Affaires publiques |
| Distinctions honorifiques | Chevalière de l'Ordre national du Québec (2000) Officier de la Légion d'honneur (2009) (2000) Membre de l'Ordre du Canada (2015) |
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Elle est principalement connue pour ses émissions d'affaires publiques à la radio, à la télévision et dans la presse écrite, ainsi que pour ses séries d'entretiens avec des personnalités publiques. Caractérisée par son style incisif et pugnace, elle s'est taillé une réputation de polémiste importante au Québec et en France, par ses prises de position nombreuses et parfois controversées.
En plus de sa carrière de journaliste, Denise Bombardier s'est également fait connaître par ses nombreux ouvrages littéraires. Sa vie durant, elle s’est consacrée à la défense et à la qualité de la langue française tant parlée qu’écrite, ce qui lui a valu de nombreux éloges, honneurs et distinctions au Québec et en France.
Biographie
Enfance
Denise Bombardier est la fille aînée de Jean-Louis Bombardier, radiotechnicien, et de Simone Desormiers. Elle est suivie par son frère Pierre (né en 1944) et sa sœur Danièle (née en 1946),. Elle est élevée dans la religion catholique, dans une famille de classe moyenne, sur la rue de Gaspé dans le quartier Villeray de Montréal.
Dès l’âge de 3 ans, Denise est inscrite par sa mère à des cours de chant et de diction. Peu avant ses 5 ans, elle devient une élève de la réputée Madame Audet (Yvonne Duckett) qui a formé plusieurs acteurs et actrices québécois,. Celle-ci lui permet d'ailleurs de participer à plusieurs émissions pour enfants sur les ondes de la radio de Radio-Canada.
Tout en suivant ces cours de diction, elle suit également des cours d'art dramatique avec Henri Norbert et Georges Groulx. Elle se produit ainsi dès les années 1950 à Radio-Canada, notamment à l'émission de radio Les Ondes enfantines.
Formation
Denise Bombardier a fait ses études primaires à l'École des Sœurs de Sainte-Croix et des Sept Douleurs et son cours classique à l'École supérieure privée de la paroisse, dirigée par la même congrégation religieuse. Elle obtient son baccalauréat ès arts en 1964.
Elle poursuit ses études à l'Université de Montréal. Elle décroche un baccalauréat en sciences politiques en 1968. Elle rédige ensuite un mémoire sur le premier ministre Paul Sauvé, précurseur de la Révolution tranquille, dans le cadre de sa maîtrise en sciences politiques en 1971,. Pendant ses années d'études à l'Université de Montréal, elle est rédactrice en chef du journal Le Quartier latin et s'illustre en tant que présidente de la section de cette université du Rassemblement pour l'indépendance nationale.
Quelques années plus tard, en 1974, elle complète un doctorat en sociologie de la Sorbonne. Sa thèse, qui sera publiée sous le titre La voix de la France en 1975, porte sur la télévision française. Elle soutient que cette dernière constitue un miroir de la société française,.
Carrière cinématographique, télévisuelle et radiophonique
Cinéma
En 1956, à l'âge de 15 ans, elle apparaît pour la première fois au cinéma dans un court-métrage réalisé par Pierre Daigneault et Bernard Devlin, Le cas Labrecque. Ce film « traite de la misère d'une famille sans logement, incapable […] de se suffire à elle-même». Le court-métrage est diffusé le 2 décembre 1956 à la télévision de Radio-Canada.
En 1963, elle apparaît dans le film Amanita Pestilens de René Bonnière dans lequel elle incarne le personnage d'une jeune femme avec un bébé. En 1967, elle joue le rôle de Denyse dans Entre la mer et l'eau douce de Michel Brault. Elle apparaît également dans L'Âge de braise de Jacques Leduc en 1998 et L'Odyssée d'Alice Tremblay de Denise Filiatrault. Elle y interprète respectivement les rôles de Denise Lancaster et de La Reine.
Télévision
Denise Bombardier commence très tôt sa carrière à la télévision. Elle y apparaît pour la première fois à l'âge de treize ans, dans un Théâtre d'été aux côtés de Louis-Georges Carrier. Elle interprète le personnage de Christine Beauchamp dans les séries dramatiques Demain dimanche et Jeunes visages. Elle fait également quelques apparitions dans différentes séries, dont Le Mors aux dents, La Côte de sable, La Boîte à surprise et Joie de vivre,. Toutefois, pendant trois décennies, elle se fait principalement connaître à la télévision de Radio-Canada en tant qu'intervieweuse et animatrice d'émissions d'affaires publiques. Après son retour d'études doctorales à Paris, elle est engagée comme recherchiste pour le magazine télévisé Aujourd'hui et ensuite pour Format 30 (magazine quotidien) et Format 60 (magazine hebdomadaire),. À compter de 1975, on la trouve à l'écran des émissions Présent international et Hebdo-dimanche.
En 1979, elle devient l'animatrice de Noir sur blanc, une émission d'entretien hebdomadaire avec un invité, en général un écrivain ou un homme politique, dont les paroles ou actes sont reliés aux questions de l'heure. L'émission offre une fine analyse de l'actualité, accordant une large place au commentaire et au débat, tout en visant à faire la synthèse du sujet abordé. La plupart des abordés relèvent de l'actualité québécoise ou canadienne, et à l'occasion de l'actualité internationale. Lors du référendum de 1980, l'émission de Denise Bombardier devient un rendez-vous incontournable pour les principaux représentants des camps du Oui et du Non, notamment les premiers ministres québécois René Lévesque et canadien Pierre Elliott Trudeau. Elle s'entretient également avec des personnalités d'envergure internationale, dont la première ministre d'Israël, Golda Meir, les présidents français Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, ainsi que les autrices Benoîte Groult, Antonine Maillet, Alice Poznanska Parizeau et Margaret Atwood, entre autres. Fait à noter, avec Noir sur blanc, Denise Bombardier devient la première femme à produire et animer une émission d'affaires publiques au Québec.
À compter de 1983, Denise Bombardier devient animatrice de différentes émissions portant sur l'actualité québécoise. Elle se retrouve ainsi brièvement aux émissions Le Point (1983-1984), En-tête (1985-1986), Entre les lignes (1986-1987), Trait d'union (1987-1988), Aujourd'hui dimanche (1988-1991) et L'envers de la médaille (1991). En France également, d'avril 1991 à juin 1991, elle anime l'émission À boulets rouges sur La Cinq, dont elle est aussi la productrice,.
De 1992 à 1997, Denise Bombardier anime ensuite une série marquante d'entretiens, Raison Passion. Diffusée à heure de grande écoute, cette émission amène des vedettes du monde politique, des affaires, de la culture, des médias et du domaine social dans des discussions en profondeur. Les échanges, tantôt intimistes, demeurent toujours assez mordants, suivant le goût naturel de Denise Bombardier pour les joutes intellectuelles :
« Toujours au seuil sinon au cœur de la controverse, Denise Bombardier se présente comme une femme accessible, accueillante et détendue qui prend le temps d'écouter et en exige autant […] Habitée par la passion dont elle ne pourrait se passer, elle définit la raison comme étant « le lien obligé et nécessaire à la réalité ». Femme de tête et de cœur, on l'aime ou on la déteste, elle le sait. Elle sait aussi discerner ses amis et ses ennemis. « Ce sont les femmes agressives, passives qui ne m'aiment pas, qui me trouvent menaçante. Ce ne sont pas les hommes! » affirme-t-elle. […] C'est sur ses ennemis pourtant qu'elle jette tout son dévolu en ne cessant de vouloir les conquérir ou les séduire. Le sel de sa vie se trouve dans la conquête. Selon elle, la différence entre les sexes n'existe pas du point de vue de la pensée […] ».
Parmi les invités les plus marquants de Denise Bombardier, on compte le syndicaliste Michel Chartrand, la journaliste et écrivaine Lise Bissonnette, le poète Gilles Vigneault, l'animateur de radio André Arthur, le joueur des Canadiens Patrick Roy, le chef du Bloc québécois Lucien Bouchard et le premier ministre Robert Bourassa,.
À l'automne 1998, elle poursuit avec une nouvelle série d'entretiens intitulée Au-delà des apparences. L'année suivante elle produit et anime une autre série d'entretiens Les idées lumière. Ce sera suivi, en 2001-2002, de l'émission Parlez-moi des hommes, parlez-moi des femmes. En 2003, la société d'État met fin à sa collaboration d'une durée d'une trentaine d'années au total, à la suite d'un débat acerbe avec le représentant des archives gaies du Québec, au sujet du mariage entre homosexuels. En 2004, elle se joint à l'équipe du bulletin d'information de fin de soirée au réseau de télévision privé TVA. Elle y présentera son point de vue éditorial quotidiennement jusqu’en 2008.
Radio
Dans les années 1970, Denise Bombardier anime le magazine de politique étrangère Présent international. Ce n'est toutefois qu'en 1992 qu'elle revient à la radio, avec l'émission Le biographe et sa passion à la radio de Radio-Canada. Elle s'entretient avec des écrivains et écrivaines en cherchant à comprendre les motivations qui les ont amenés à consacrer une partie de leur vie à rédiger des ouvrages sur une personnalité marquante. Elle reçoit ainsi les biographes de Fernand Seguin, Maurice Chevalier, Machiavel et Gérard Philippe. L'année suivante, elle anime La Pensée en marche, une émission où elle reçoit « des auteurs tournés un peu plus vers l'analyse et la réflexion », dans le but de faire avec eux « le point sur les grands courants de pensée en cette fin de siècle ».
Elle revient à la radio à compter de 2013, dans l’émission Culture Club, diffusée le samedi après-midi sur la plateforme OhDio de Radio-Canada. De 2019 à 2023, elle collabore chaque semaine à la série balado À haute voix sur QUB radio, où elle se livre sur son histoire et sur celle du Québec.
Chroniques et éditoriaux
Elle collabore également dans plusieurs journaux et revues en signant des chroniques ou des commentaires d’actualité, tant en France qu’au Québec. Ses textes paraissent dans des publications comme Le Monde, L'Express, Le Point, L'Actualité et Châtelaine, entre autres. De 2001 à 2012, elle signe une chronique politique hebdomadaire dans les pages du Devoir. De février 2014 jusqu'à sa mort, elle tient un blogue pour Le Journal de Montréal. Elle est aussi appelée régulièrement à commenter l’actualité en direct sur les ondes de la chaîne d’information en continu LCN.
Polémiques et controverses
Elle a fait de la polémique sa marque de commerce. Elle écrit dans ses mémoires : « La controverse et la polémique m'attirent par conviction et par plaisir ».
Au moins quatre moments forts de controverse marquent sa carrière.
Entretien à l'émission Noir sur blanc (1983)
L’entrevue du 9 avril 1983 à son émission Noir sur blanc à Radio-Canada, avec un psychologue spécialisé en éducation sexuelle des adolescents, lui vaut un blâme du Conseil de presse du Québec et des poursuites judiciaires. Elle est condamnée en Cour supérieure en 1988, puis voit cette décision maintenue par la Cour d’appel en 1996.
Madame Bombardier s'est fait reprocher d’avoir accusé son invité de faire l’apologie de la pédophilie dans le cadre de ses fonctions sans lui accorder la chance de s’exprimer. Elle s'est également vu reprocher de l’avoir identifié comme pédophile, quelques mois plus tard, au moment d’une entrevue à la station radiophonique de l’Université Laval à Québec. En première instance, elle a été condamnée pour diffamation. Un an plus tard, le journal étudiant de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Montréal Campus, citant au texte une entrevue obtenue de l’animatrice écrit : « On ne peut interroger un pédophile ou un nazi comme n’importe qui. On ne peut pas se faire l’avocat du diable. Je savais qui il était. Je l’ai fait venir pour le dénoncer, parce que personne ne l’avait dénoncé. » Ces propos ont donné lieu à une seconde accusation en diffamation qu’elle a portée en appel. Le tribunal de deuxième instance a rejeté cet appel en 1996.
Tout en retenant ses services dans un autre créneau, Radio-Canada n’avait pas renouvelé l’émission Noir sur blanc à la fin de la saison 1983. Dans ses mémoires, elle décrit cet épisode qui a perturbé sa vie à différents moments entre 1983 et 1988.
Affaire Gabriel Matzneff (1990)

L’affaire Matzneff a fait grand bruit en France et au Québec. Denise Bombardier a été invitée par Bernard Pivot à l’émission Apostrophes, diffusée sur la chaîne de télévision française Antenne 2, le 2 mars 1990. Son roman Tremblement de cœur venait d’être publié en février aux Éditions du Seuil. Parmi les invités se trouvait Gabriel Matzneff, auteur prolifique d’ouvrages autobiographiques dans lesquels il décrit ses rapports sexuels avec des mineurs et mineures. Il présentait, ce jour-là, Mes amours décomposés : journal 1983-1984. Bombardier exprime son indignation, dénonçant l’abus de pouvoir : « Dans mon pays, monsieur Matzneff aurait des comptes à rendre devant la justice ».
Une campagne hostile à son égard s’ensuivit en France. Elle fut également critiquée sévèrement au Québec où les réseaux sociaux et agences de presse racontèrent l’incident et lorsque TV5 diffusa l’émission un mois plus tard. En 2019, la polémique reprit de plus belle quand Mme Bombardier a accordé une entrevue sur le sujet au journal Le Devoir reprise dans France Info. Dans cet entretien, Mme Bombardier déclare que le milieu littéraire et la presse française se sont couchés pendant 30 ans devant un pédophile et un prédateur sexuel qui affirme dans ses livres « sodomiser des mineurs »; elle ajoute qu'elle a été victime d'une calomnieuse polémique et qu'une conspiration du silence a fait que ses ouvrages n'étaient plus recensés,,,,,.
Dans ses Mémoires, elle consacre une douzaine de pages à sa version des faits et aux bouleversements que l’ensemble de cette affaire lui a causés en 1990 et en 2019-2020.
Entretien au Téléjournal/Le Point (2003)
Le 16 septembre 2003, alors que Radio-Canada avait intégré une formule de débats à son bulletin de nouvelles qui a alors porté l’identification Le Téléjournal/Le Point, Denise Bombardier s’est vue confrontée au responsable des Archives gaies du Québec sur la question du mariage entre personnes homosexuelles. Elle était invitée, une fois par mois, à débattre des sujets chauds de l’heure, en face à face avec un invité. La joute verbale fut intense. Les chroniqueurs de deux journaux ont été très critiques et le syndicat des Communications de Radio-Canada a dénoncé le manque d’éthique,,. Blâmée par le Conseil de presse, Radio-Canada annonce que cette « formule d’entrevues polémistes » ne reviendrait pas à l'antenne, mettant fin, sur-le-champ, à sa collaboration avec Mme Bombardier entamée dans les années 1970.
Cette affaire a eu des répercussions jusqu’en France. Invitée à participer à une émission sur le sujet à l’antenne de France 2 en juin 2004, Denise Bombardier s’est présentée comme victime des « fondamentalistes » homosexuels. Elle fut interpellée de nouveau sur le sujet le 24 avril 2013, alors qu’elle répondait aux questions de l’animateur Patrick Simonin de l’émission L’invité de TV5 Monde. Plusieurs autres prises de position de sa part ont soulevé controverse et indignation au fil des ans sur les réseaux sociaux, en particulier un commentaire très accusateur à l’égard des Franco-canadiens en 2018,.
Ne vous taisez plus (2011)

L’affaire DSK : En mai 2011, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, présumé candidat favori à l’élection présidentielle française de 2012, est mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle sur une femme de chambre d’un hôtel prestigieux de New York. En 2011, Denise Bombardier coécrit, avec la journaliste française Françoise Laborde, Ne vous taisez plus, un ouvrage publié aux Éditions Fayard pour dénoncer le machisme en France. Ce livre « est né des échanges informels qu'ont eus les deux femmes durant l'affaire DSK, où la Française et la Québécoise comparaient les réactions de leurs cultures respectives devant le geste sexuel fait par l'ancien président du FMI ».
Dans le cadre de la publication de cet ouvrage, elle est invitée à participer à quelques émissions de télévision populaires au Québec dont Les Francs-tireurs, Bazzo.tv et Tout le monde en parle. Un chroniqueur du quotidien Le Soleil à Québec lui rend un hommage personnel en lui accordant « l'étoile du match » pour cette dernière prestation.
En février 2012, le site Acrimed accuse Françoise Laborde et Denise Bombardier de plagiat pour cet ouvrage ce que démentent les autrices,. L'éditeur de l'ouvrage, Fayard, est reconnu coupable et se voit donc contraint de payer une somme de 35 000 € (équivalent à 47 600 $ CA), amende qui ne touche pas les deux autrices. Cependant, les passages incriminés se trouvant dans la partie du manuscrit écrite par Françoise Laborde, Denise Bombardier désavoue sa coautrice « Je n'aurais jamais pu m'imaginer qu'une personne que je connais, une ex-présentatrice du journal télévisé sur France 2, puisse faire une telle chose. Elle n'a pas dit qu'elle avait pris ça sur un site Internet… ».
Amour de la langue française
Dès son jeune âge, à la faveur des cours de diction auxquels sa mère l’avait inscrite, elle est sensible à la bonne prononciation des mots, à leur valeur et à leur beauté. Dans ses Mémoires, elle écrit dès la première page de l’avant-propos : « La langue française m’a offert sa richesse ; sa beauté m’a émerveillée, sa complexité m’a permis de me dépasser. Et le désir d’en maîtriser toutes les subtilités m’a ouvert un univers inespéré. […] Mon amour passionné des mots fut la seule clef permettant d’ouvrir nombre de portes sans avoir à insister ». Plus loin, elle renchérit : « Le français m’habite, me nourrit, m’éblouit ».
Elle déplorera sa vie durant la « créolisation volontaire et la « trivialisation » de la langue française récupérées par une certaine élite qui la rebutent et l’exaspèrent.
En 2010, elle fut récipiendaire du Prix Reconnaissance-Francophonie du gouvernement du Québec pour sa « contribution exceptionnelle à la promotion de la langue française et de la culture québécoise sur la scène internationale ». Et l’Assemblée nationale du Québec lui rendit hommage, en sa présence dans les galeries, le 17 mars,.
C’était l’aboutissement de sa passion et de sa curiosité, exprimées dès l’enfance, pour la littérature française et québécoise.
Écrivaine
Denise Bombardier est l’autrice de plus d’une vingtaine d’ouvrages, romans et essais, pour l’essentiel publiés en France.
Parmi ces ouvrages, l'un des plus marquants est son roman autobiographique Une enfance à l'eau bénite. Publié en 1985, ce livre s'adresse principalement à un lectorat français, racontant l'enfance d'une Québécoise dans le Montréal des années 1940 et 1950. Le roman décrit sa famille (notamment son père, un iconoclaste anticonformiste et provocateur, sa mère, une femme résignée mais très pieuse, sa tante, une femme libérée, ainsi que les hommes de la famille étendue, noceurs et malicieux) ainsi que le désir d'affirmation et d'émancipation de l'autrice vécu à travers son amour des livres. Au moment de sa parution, ce roman avait suscité beaucoup de réactions par son récit extrêmement dur des rigueurs imposées à l'époque à de petites filles d'âge primaire par la religion catholique. Dans sa critique, le journaliste Réginald Martel écrit : « D'un chapitre à l'autre, on retrouve le même milieu autoritaire et borné, parfois cruel quand la libido des bonnes sœurs a besoin d'exutoire, et les fillettes additionnent les hosties et soustraient des indulgences, achètent des Chinois et apprennent à mépriser tout ce qui n'a pas été baptisé dans l'Église de la Vérité »
Après Le Mal de l'âme, un essai sur le désarroi contemporain, Denise Bombardier publie Tremblement de cœur en 1990. Ce roman raconte l'histoire de Françoise, une femme d'affaires battante, obsédée par le besoin de tout contrôler dans son univers et de tout vivre intensément, qui tente de s'échapper des affres d'une passion amoureuse torride, dont l'intensité la dépasse et l'emporte. Ce roman sera toutefois éclipsé largement par le battage médiatique dans le cadre de l'affaire Gabriel Matzneff.
La majorité de ses ouvrages sont caractérisés par son attachement à son pays d'adoption, la France, ainsi qu'à sa culture et à sa langue. Dans ses Mémoires, elle écrit à ce sujet : « La France m’a permis de m’affirmer comme écrivaine. J’ai la chance d’y être publiée, de mon premier ouvrage jusqu’à ce livre de mémoires. Cet ancrage m’a ouvert les portes de la francophonie ». Alternant entre la fiction et l'essai, tout en puisant de temps à autre dans l'autobiographie, la plupart de ses ouvrages sont caractérisés également par son style fougueux et pamphlétaire, affirmant avec force ses convictions sur divers sujets, notamment sur le mépris de la culture, de l'éducation et de la mauvaise qualité de la langue de ses compatriotes.
Toutefois, en dehors des nombreux débats auxquels elle prend part, Denise Bombardier collabore également de façon ponctuelle avec d'autres artistes, notamment dans le domaine de la musique. Ainsi, un jour, elle est approchée par le mari et gérant de la chanteuse populaire Céline Dion, René Angélil. Celui-ci lui demande d'écrire une chanson pour elle. Or, en 2007, la cantatrice française Régine Crespin, dans une conversation privée avec madame Bombardier lui avait indiqué qu’elle avait remarqué, dans la voix de la jeune chanteuse québécoise, le registre de Maria Callas, la diva d’origine grecque que, par ailleurs, Céline Dion admire. C’est ce qui va inspirer les paroles de la chanson La Diva, mise en musique par Erick Benzi :
Denise Bombardier fut admise à suivre la tournée Taking Chances de Céline Dion, en 2008-2009. Cette collaboration mènera à la publication d'un essai biographique non révisé par le couple Dion-Angélil, L’énigmatique Céline Dion, en 2009.
Mort
D’abord hospitalisée au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), pendant une quinzaine de jours, Denise Bombardier a été transférée début juillet 2023 à la Maison de soins palliatifs Saint-Raphaël à Montréal, où elle est décédée d’un cancer fulgurant vers 6 heures du matin, le 4 juillet. Elle était entourée des membres de sa famille, dont son mari James Jackson, son fils Guillaume ainsi que sa sœur Danièle. La cérémonie religieuse à l'église Saint-Viateur d'Outremont a rassemblé plusieurs personnalités politiques, culturelles et médiatiques,.
Vie personnelle
Sa sœur cadette Danièle Bombardier a travaillé elle aussi en journalisme, d'abord à Radio-Canada, puis comme chroniqueuse et animatrice à Radio-Québec.
Denise Bombardier s’est mariée quatre fois. Elle a été mariée à Jacques Lamontagne de l'été 1964 à septembre 1966. Elle a ensuite été en union libre avec un ecclésiastique qui avait quitté la prêtrise, avec qui elle a habité de 1967 à 1970. Elle s'est ensuite mariée avec Claude Sylvestre de 1973 à 1986, puis de 1989 à 1991. Un fils est né de leur union, Guillaume, le 20 décembre 1977. Elle a également eu une liaison éphémère, intense, publique et médiatisée avec Lucien Bouchard, à l’époque où il était ambassadeur du Canada en France, au courant de l'année 1986,,. Elle a ensuite été en couple avec l'avocat André Joli-Cœur de 1991 à 2001. Puis, en 2003, elle épouse l'historien d'origine britannique James Jackson.
Œuvres
- La Voix de la France, Robert Laffont, 1975, 297p.
- Une enfance à l'eau bénite, Éditions du Seuil, 1985, 224p.
- avec Dr Claude Saint-Laurent, Le Mal de l'âme. Essai sur le mal de vivre au temps présent, Robert Laffont, 1989, 211p.
- Tremblement de cœur, Éditions du Seuil, 1990, 174p.
- La Déroute des sexes, Éditions du Seuil, 1993, 138p.
- Nos hommes, Éditions du Seuil, 1995, 153p.
- avec Pierre Maisonneuve, Denise Bombardier : tête froide, cœur tendre, Novalis, 1998, 160p.
- Aimez-moi les uns les autres, Éditions du Seuil, 1999, 220p.
- Lettre ouverte aux Français qui se croient le nombril du monde, Éditions Albin Michel, 2000, 137p.
- Ouf !, Éditions Albin Michel, 2003, 230p.
- Propos d'une moraliste, VLB éditeur, 2003, 166p.
- Et quoi encore !, Éditions Albin Michel, 2004, 187p.
- Sans complaisance, VLB éditeur, 2005, 174p.
- Edna, Irma et Gloria, Éditions Albin Michel, 2007, 291p.
- Nos chères amies…, Éditions Albin Michel, 2008, 165p.
- Au risque de déplaire, VLB éditeur, 2008, 329p.
- L'Énigmatique Céline Dion, Fixot, 2009, 233p.
- avec Françoise Laborde, Ne vous taisez plus !, Éditions Fayard, 2011, 76p.
- L'Anglais, Robert Laffont, 2013, 126p.
- avec Éric Dupont, Vieillir avec grâce, Éditions de l'Homme, 2013, 142p.
- Dictionnaire amoureux du Québec, Plon, 2014, 262p.
- Jackpot. Plaisirs et misères du jeu, Éditions Fayard, 2015, 176p.
- Plus folles que ça tu meurs !, Éditions Flammarion, 2017, 253p.
- Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, 480 p.
Honneurs et nominations
Distinctions honorifiques
Elle se voit décorer du titre de Chevalier de la Légion d’honneur en 1993. Le 28 mai 2000, elle devint Chevalière de l’Ordre national du Québec. En 2009, elle passe du grade de Chevalier à celui d’Officier de la Légion d’honneur. En 2016, elle devient membre de l’Ordre du Canada.
Prix et récompenses
En 1994, elle est nommée au prix de la meilleure animation d’une émission de « grandes entrevues ». L'année suivante, son émission Raison Passion remporte le prix Gémeaux de la meilleure animation d’une émission ou série d’information. Son émission remporte la même année le prix MétroStar pour la meilleure animation d’une émission « grandes entrevues ». Ces récompenses sont le résultat de sondages populaires.
En 1996, elle est nommée dans la catégorie animatrice d’émission culturelle.
Notes et références
Notes
- Les renseignements sur le nom à la naissance, le nom des parents, leur lieu de résidence et la profession du père sont tirés du registre de l'Hospice de la maternité catholique de l'hôpital de la Miséricorde de Montréal pour l'année 1941.
Références
- Denise Bombardier, Une enfance à l'eau bénite, Éditions du Seuil, 1985, p. 17.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 49.
- Denise Bombardier, Une enfance à l'eau bénite, Éditions du Seuil, 1985, p. 18, 31, 33 et 34.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 10 et 11.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 61.
- « Denise Bombardier », L'Action populaire, 2 août 1961, p. 4. Consulté le 3 septembre 2025.
- « Les Ondes Enfantines », La semaine à Radio-Canada, 20 mars 1955, p. 1. Consulté le 18 août 2025.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 50.
- Denise Bombardier, Les « Cent jours » du gouvernement Sauvé, mémoire de maîtrise (science politique), Montréal, Université de Montréal, 1971, 200 p.
- Alexandre Turgeon, « Introduction historique, 25e législature, 4e session (18 novembre 1959 au 18 mars 1960) », Assemblée nationale du Québec. Consulté le 18 août 2025.
- « Le RIN de l'U. de M. s'élève contre l'arrestation et la détention de 2 de ses membres », Le Devoir, 17 avril 1963, p. 3. Consulté le 18 août 2025.
- Akoun André. La Voix de la France, de D. Bombardier. In: Communication et langages, n°25, 1975. pp. 123-124.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 266.
- Le cas Labrecque. Office national du film du Canada. Consulté le 18 août 2025.
- La semaine à Radio-Canada, 1er décembre 1956, vol. 7, no 9, p. 5. Consulté le 18 août 2025.
- « Amanita Pestilens (VOA) », sur La cinémathèque québécoise (consulté le )
- « Entre la mer et l'eau douce », sur Éléphant (consulté le )
- « L'Âge de braise », sur Éléphant (consulté le )
- « Odyssée d'Alice Tremblay », sur Éléphant (consulté le )
- Francine Montpetit, « À l'âge des études, ils vont à l'école du cabotinage », La Patrie, 5 mars 1964, section magazine, p. 4. Consulté le 3 septembre 2025.
- André Major, « Aperçus sur les nouvelles émissions », Le Devoir, 5 septembre 1969, p. 10. Consulté le 3 septembre 2025.
- Colette Chabot, « Denise Bombardier travaillera à "Format 60" depuis Paris...», Le Petit Journal, 15 août 1971, cahier Les Spectacles, p. 5. Consulté le 3 septembre 2025.
- « Les visages de CBF/690 », La Presse, 13 septembre 1975, cahier Télé-Presse, p. 23. Consulté le 3 septembre 2025.
- « "Noir sur blanc" et "Hebdo-dimanche" », Ici Radio-Canada, programme de la télévision, 15 septembre 1979, p. 32. Consulté le 3 septembre 2025.
- « Le Référendum Noir sur Blanc », Ici Radio-Canada, 17 mai 1980, programme de la télévision, p. 8. Consulté le 3 septembre 2025.
- Le Quotidien (Chicoutimi), 10 février 1982, p.
- « Denise Bombardier n’est plus », Société Radio-Canada, 4 juillet 2023. Consulté le 9 septembre 2025.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 396.
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- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 10-11, 328-329.
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- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, p. 441.
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- Presse canadienne, « Benezra et L'Écuyer sacrés MétroStar », Le Soleil, 13 mars 1995, cahier A, p. 3. Consulté le 19 août 2025.
- Louise Cousineau, « Métrostar: les mêmes nominations (ou presque) que l'année dernière », La Presse, 24 janvier 1996, cahier C, p. 6. Consulté le 19 août 2025.
Annexes
Bibliographie
- Denise Bombardier et Pierre Maisonneuve, Denise Bombardier : tête froide, cœur tendre, Novalis, 1998, 160 p.
- Denise Bombardier, Propos d'une moraliste, VLB éditeur, 2003, 166 p.
- Denise Bombardier, Une vie sans peur et sans regret. Mémoires, Plon, 2018, 480 p.
Articles connexes
- Société Radio-Canada
- Télévision québécoise
Liens externes
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