Camille Flammarion
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Nicolas Camille Flammarion, né le à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) et mort le à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne), est un astronome et passeur de sciences français.

Naissance | Montigny-le-Roi |
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Décès | (à 83 ans) Juvisy-sur-Orge |
Sépulture | Observatoire de Juvisy-sur-Orge |
Nom de naissance | Nicolas Camille Flammarion |
Pseudonyme | Fulgence Marion |
Nationalité | française |
Formation | Séminaire de Langres |
Activités | Astronome, aérostier, écrivain, écrivain de science-fiction |
Père | Jules Flammarion (d) |
Mère | Françoise Lomon (d) |
Fratrie | Berthe Flammarion (d) Ernest Flammarion Anne-Marie Flammarion (d) |
Conjoints | Sylvie Pétiaux (de à ) Gabrielle Renaudot-Flammarion (de à ) |
Parentèle | Jean Vaillant (relieur) (neveu) |
A travaillé pour | Observatoire de Paris Bureau des longitudes |
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Membre de | Société parisienne des études spirites (d) () Ligue de l'enseignement () |
Distinctions | Liste détaillée Officier d'académie () Prix Montyon () Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de l'instruction publique () Ordre impérial de la Rose () Ordre de Charles III d'Espagne () Prix Jules-Janssen () Ordre d'Isabelle la Catholique () Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de la Légion d'honneur () |
Astronomie populaire |
Il a su rendre l’astronomie accessible au plus grand nombre grâce à de nombreux ouvrages et articles de presse, à ses cours et ses conférences, ainsi qu’à la création de sociétés savantes — notamment la Société astronomique de France —, de la revue L'Astronomie, et de l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, qui porte aujourd’hui son nom. Ses œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues, lui conférant une notoriété internationale.
Biographie
Jeunesse et études

Aîné d’une famille de quatre enfants, dont le cadet, Ernest, fondera la librairie Flammarion et les Éditions Flammarion, Camille grandit dans une famille modeste à Montigny-le-Roi. Ses parents Jules et Françoise Flammarion tiennent un commerce de mercerie. Il est confié à l'abbé Mirbel, curé du village, pour son éducation. Sa passion pour l'astronomie naît le , lorsqu'il observe une éclipse annulaire, sa mère ayant placé un seau d'eau faisant office de miroir.
À la suite de difficultés financières, lorsque Montigny-le-Roi est touchée par une épidémie de choléra, sa famille monte tenter sa chance à Paris, et le destine à l'état ecclésiastique. Elle le laisse en pension au séminaire de Langres en 1853. Il rejoint ses parents à Paris en 1856, où il devient apprenti chez un graveur ciseleur et y apprend notamment le dessin. Son père, employé aux studios Tournachon-Nadar, lui fait découvrir la photographie.
Astronomie
En suivant des cours gratuits du soir pour préparer le baccalauréat, il parvient à terminer ses études en 1858, et à écrire le gros manuscrit de 500 pages d'une Cosmogonie universelle qui sera publié plus tard sous le titre : Le Monde avant l’apparition de l’Homme. Mais il est surmené par la charge de travail qu'il s'impose. Son médecin, le docteur Fournier, percevant la passion de Camille pour l'astronomie, lui fait rencontrer le directeur de l'Observatoire de Paris, le célèbre astronome Urbain Le Verrier, qui lui trouve une place de calculateur à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au Bureau des calculs et assiste après ses heures de travail le professeur Jean Chacornac aux observations nocturnes.

La Pluralité des mondes habités
Ce thème était déjà en vogue au long du XIXe siècle. Si c'est Bernard Le Bouyer de Fontenelle qui le développe le premier dans les Entretiens sur la pluralité des mondes, il avait été préalablement popularisé au long du siècle par Charles Fourier, Alphonse Esquiros, Jean Reynaud, Théophile Gautier, Auguste Comte (qui évoque « nos concitoyens, les habitants des planètes ») et même Auguste Blanqui. De sa rencontre avec Kardec (1861), il converse avec l'esprit de Galilée, par l'intermédiaire de la médium Mlle Huet, et publie La Pluralité des mondes habités (1862), un ouvrage à la fois spirite et astronomique qui traite des conditions d'habitabilité « des terres célestes ». Il n'était encore âgé que de 19 ans.
À la suite de cette publication, il est congédié de l'Observatoire de Paris par son directeur, Urbain Le Verrier, qui lui dit : « Monsieur, vous n’êtes pas savant, mais poète! », mais le directeur du bureau des calculs, Charles-Eugène Delaunay, le réengage pour calculer les éphémérides annuelles de la Lune. Succédant ensuite à l’abbé Moigno, il entre, à la demande de Ferdinand Höfer, à la rédaction de la revue Cosmos:97, où il mène une campagne contre l’administration de Le Verrier.
En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal Le Siècle:104, et renoue, l’année suivante, avec la tradition d’Arago, en donnant de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire. En 1868, il entreprend plusieurs ascensions en ballon afin d'étudier l'état hygrométrique et la direction des courants aériens de l’atmosphère:32.
Le , il prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec dans laquelle il affirme :
« [...] le spiritisme n'est pas une religion, mais c'est une science, science dont nous connaissons à peine l'a b c. Le temps des dogmes est fini. La nature embrasse l'univers, et Dieu lui-même, qu'on a fait jadis à l'image de l'homme, ne peut être considéré par la métaphysique moderne que comme un Esprit dans la nature. Le surnaturel n'existe pas. Les manifestations obtenues par l'intermédiaire des médiums, comme celles du magnétisme et du somnambulisme, sont de l'ordre naturel et doivent être sévèrement soumises au contrôle de l'expérience. Il n'y a plus de miracles. Nous assistons à l'aurore d'une science inconnue. Qui pourrait prévoir à quelles conséquences conduira dans le monde de la pensée l'étude positive de cette psychologie nouvelle ? »
— Camille Flammarion, Discours prononcé sur la tombe d'Allan Kardec
Cette parenthèse ne se refermera qu'à sa mort et se reflétera dans ses romans (Récits de l’infini ; Rêves étoilés, Uranie, La fin du monde, Stella). Il fréquentera les cercles spirites, occultistes et métapsychistes tout au long de sa vie.
Sylvie Pétiaux

En 1874, Camille Flammarion épouse et emmène en ballon pour leur voyage de noces Sylvie Pétiaux avec qui il entretient une liaison depuis plusieurs années. Sylvie, née en 1836 à Valenciennes, avait pour sœur, Zélie-Rosalie Pétiaux (1838-1873), chanteuse lyrique, épouse du comte Mikhaïl Illarionovitch Moussine-Pouchkine (1836-1915) et pour nièce, Olga Illarionova Moussine-Pouchkine (1865-1947), violoniste des théâtres impériaux russes qui sera grand-maître d'une loge martiniste en Russie. Flammarion se liera d'ailleurs à Gérard Encausse, dit Papus.
Sylvie partage le même intérêt pour l'astronomie que son mari : c'est à son initiative que le « Prix des Dames », récompensant des services éminents rendus à la Société astronomique de France, est établi. Le prix est décerné pour la première fois à Dorothea Klumpke en 1897.
Féministe engagée, Sylvie fonde l'association pacifiste La Paix et le Désarmement par les femmes en 1899.
L'Astronomie populaire

En 1876, Flammarion observe le changement des saisons sur les régions sombres de Mars. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et en particulier l’électricité atmosphérique. Avec les bénéfices de L'Assommoir de Zola, Camille et Ernest publient l'impressionnant album l'Astronomie populaire en 1879 qui sera tiré à 130 000 exemplaires entre 1879 et 1924.
En 1887, il crée la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel jusqu'à sa mort, L'Astronomie.
Observatoire de Juvisy-sur-Orge

En 1882, un riche Bordelais nommé Louis-Eugène Meret et admirateur de Flammarion, lui offre une belle propriété à Juvisy-sur-Orge, où il fonde, en 1883, l’observatoire de Juvisy-sur-Orge. Il y fait construire une coupole astronomique qu'il dote d'une lunette équatoriale (240 mm de diamètre, 3 750 mm de focale) dont il confie la construction à Bardou (optique), Breguet (horlogerie) et Gaussin (mécanique). Sa bibliothèque privée comprend de très nombreux ouvrages relatifs à l'histoire des sciences. Là, il développe l'astrophotographie avec son adjoint Ferdinand Quénisset. En 1894, il crée dans son jardin une station de radio culture, composée de plusieurs serres de verre coloré, afin d'observer l'influence des radiations solaires sur la croissance des plantes. Les expériences sont menées par l’ingénieur Loisel et par sa femme Sylvie. Il découvre ainsi que la lumière rouge est la plus efficace sans que la température soit un facteur déterminant. Il tire, en 1898, les mêmes conclusions de l'observation des têtards et des vers à soie.
Camille Flammarion reçoit à son observatoire de nombreuses personnalités comme l’empereur du Brésil, don Pedro d’Alcantara, le 29 juillet 1887, Percival Lowell et la reine Marie de Roumanie. En 1889, la renommée du scientifique est telle que la ville de Juvisy baptise la rue Camille-Flammarion, en son honneur.
Mars

En 1892, il publie La Planète Mars et ses conditions d’habitabilité où il fait des analyses et des observations détaillées de la découverte de Giovanni Schiaparelli, en fait erronée, selon laquelle la planète Mars posséderait des canaux et des mers. Il y inclut toutes les observations connues de la planète effectuées depuis 1636. Influencé par les travaux de William Henry Pickering, il émet même l’hypothèse que la « planète rouge » est peut-être habitée par « une race supérieure à la nôtre ».
Fin de vie

En 1911 a lieu le jubilé scientifique À Camille Flammarion. Une médaille commémorative en argent poinçonné d'Alexandre Zeitlin (en) le représente en buste devant l'Observatoire. Il en existe aussi une version en bronze.
En 1914, il se réfugie à Arcachon, puis à Cherbourg. En décembre 1914, il organise, pour le gouvernement, une collecte de jumelles et d'appareils photographiques. Après le conflit, il se consacre davantage aux questions spirites qu'aux sciences. Après la mort de sa première femme emportée par la grippe espagnole, le 1919, il épouse, le , son assistante Gabrielle Renaudot (bachelière et auteure de nombreuses communications scientifiques), qu’il connaissait depuis 1893:184.
Camille Flammarion meurt le , dans son cabinet de travail à Juvisy-sur-Orge, terrassé par une crise cardiaque. Il est inhumé le 6 juin 1925 dans le parc de l'observatoire de Juvisy-sur-Orge aux côtés de sa première épouse Sylvie Pétiaux. Assistent à ses obsèques de nombreuses personnalités du monde politique (Henri Aiguier (député), Paul Painlevé (président du Conseil), Charles Reibel (député), Édouard Herriot (député-maire de Lyon), Alexandre Millerand (sénateur), Yvon Delbos (sous-secrétaire d'État à l'Enseignement technique et aux Beaux-arts), Adrien Bonnefoy-Sibour (préfet de Seine-et-Oise)…), scientifique (Paul Appell, Jules Baillaud, Émile Borel, Léon Lecornu, Eugène Osty, André Danjon, Georges Fournier, Émile Belot, Charles Lallemand…), militaire (Gustave Ferrié…), littéraire et artistique (Maurice Chabas, Jean Vignaud, Rachilde…) et spirite (Jean Meyer (fondateur de l'IMI)…). Sa seconde épouse, Gabrielle Renaudot Flammarion y est inhumée en 1962.
- Tombe de Camille Flammarion et de ses deux épouses.
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Distinctions et hommages

Camille Flammarion a reçu plusieurs distinctions :
En France
- Officier d’académie (1867)
- Prix Montyon de l’Académie des Sciences, pour l’Astronomie populaire (1880)
- Chevalier de la Légion d’honneur (1881)
- Officier de l’instruction publique (1882)
- Prix Jules Janssen de la Société astronomique de France (1897)
- Officier de la Légion d’honneur (1912)
- Commandeur de la Légion d’honneur (1922)
En Espagne
- Gran Oficial de la Orden de Carlos III (1896)
- Gran Cruz de la Real Orden de Isabel la Católica (1900)
Au Brésil
- Imperial Ordem da Rosa (1887)
Son nom a été donné au cratère lunaire Flammarion en 1935 par l'Union astronomique internationale. Le cratère est situé entre Sinus Medii (au nord) et le cratère Ptolemaeus (au sud). Les cratères satellites Flammarion A, B, C, D, T, U, W, X, Y, Z et la Rima Flammarion lui sont associés. Le cratère martien Flammarion et l’astéroïde (1021) Flammario sont aussi nommés en son honneur,. Plus indirectement, un astéroïde de la ceinture principale rend hommage à son observatoire de Juvisy : (605) Juvisia. L'astéroïde (141) Lumen porte le nom d'un de ses romans et (286) Iclea porte le nom de l'héroïne de son roman Uranie.
Plusieurs rues dans le monde ont été nommées en son honneur : plus de 70 rues en France mais également en Argentine, au Brésil, au Canada, au Chili, en Espagne, aux États-Unis, en Grèce, en Italie, au Mexique, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Tunisie et à l'Uruguay.
Vers 1913, l'alpiniste et chef du service de l'enregistrement et des domaines, Camille Thionville, a donné le nom de Flammarion au lac occupant le fond du cône volcanique de la Citerne à Basse-Terre (Guadeloupe).
Son nom a été donné à de nombreuses sociétés savantes durant son vivant (quelques exemples : la Société astronomique Flammarion de Bogota en Colombie, fondée en 1880, la Société astronomique Flammarion d’Ixelles en Belgique, fondée en 1883, Société astronomique Flammarion de Genévrier en Suisse fondée en 1923 (devenue Société astronomique de Genève en 1946) ou après sa mort (exemples : la Société astronomique Bulgare Flammarion, fondée en 1928, le Cercle scientifique Flammarion de Nice, Société astronomique Flammarion d’Angers. Camille Flammarion est le parrain de la Société scientifique Flammarion de Marseille, créée le 15 mai 1884 et toujours en activité.
Des observatoires astronomiques ont également reçu son nom, comme l'Observatorio astronómico y meteorológico Flammarion (1908) au Mexique, l'Observatório popular Flammarion (1948) à São Paulo au Brésil et l'Observatoire héliométéorologique de Kouzbass Camille Flammarion (vers 1950 à Temirtau, dans la région de Kemerovo en Russie.
Un insecte fossile a été nomme en 2024 en l’honneur de Camille Flammarion. Il s'agit de Flammarionella hehaikuni, trouvé en 2016 en Birmanie par le professeur chinois Chenyang Cai de l'Institut de géologie et de paléontologie de Nankin.
Flammarion fut le premier à proposer les noms de Triton, un des satellites naturels de Neptune, et d'Amalthée, un des satellites naturels de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés que des décennies plus tard.
Œuvre scientifique
Camille Flammarion étudie l’impact du soleil sur les plantes:180, ainsi que le cycle solaire. Il démontre que les taches solaires apparaissent au moment où l’activité est à son maximum:83. À l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, il embauche Eugène Antoniadi avec qui il étudie la planète Mars et ses « canaux ». Il publie également en 1878 un Catalogue des étoiles doubles et multiples en mouvement relatif certain.
Entre le monde scientifique et le monde spirite
Au cours de sa vie, sa passion pour l'astronomie n'a d'égal que son goût pour l'étude de l'inconnu. Depuis sa jeunesse dans les années 1860 jusqu'à sa mort en 1925, il s'intéresse aux liens pouvant exister entre les phénomènes mystérieux du spiritisme et ceux de la science et qu'il nomme lui-même « les forces naturelles inconnues ». Ceci l’amène à se rapprocher ou à être approché par Gérard Encausse, qui fait de lui un membre honorifique de son ordre martiniste.
Dans un chapitre de l'ouvrage collectif, Des savants face à l’occulte : 1870-1940, paru en , de nombreux détails sont donnés sur sa participation au spiritisme et aux sciences psychiques.
Du spiritisme religieux à la métapsychique

En 1861, Flammarion découvre Le Livre des Esprits d’Allan Kardec, codificateur du spiritisme. Il parvient à se mettre en contact avec lui et assiste à de nombreuses séances spirites.
Des suites de sa participation aux séances spirites du salon de Mme Huet, il tire un ouvrage, Les Habitants de l’autre monde (), qui peut être qualifié de profession de foi spirite. Il rédige ensuite le chapitre, « Étude uranographique » pour l'ouvrage d'Allan Kardec, La Genèse selon le spiritisme (1868) ; il y défend l'habitabilité des planètes par les âmes des défunts. Il délaisse durant près de vingt ans la littérature spirite, au profit de celle scientifique, avant d'y revenir par la publication de romans ouvertement spirites (Rêves étoilés en 1886, Uranie en 1889).
Un temps pressenti pour succéder aux travaux de Kardec, il rédige et prononce son éloge funèbre, il déclare : « le spiritisme n'est pas une religion, mais c'est une science dont nous connaissons à peine l'a b c. […] En quoi consiste le mystère de la vie ? Par quel lien l'âme est-elle attachée à l'organisme ? par quel dénouement s'en échappe-t-elle ? Sous quelle forme et en quelles conditions existe-t-elle après la mort ? Quels souvenirs, quelles affections garde-t-elle ? Ce sont là, Messieurs, autant de problèmes qui sont loin d'être résolus et dont l'ensemble constituera la science psychologique de l'avenir »,.
S'il fait partie dans un premier temps de ceux qui relient le spiritisme à la religion, comme P.-G. Leymarie ou Léon Denis, il s'oriente ensuite sur un spiritisme fondé sur la science de son époque, qui connaît alors de profonds changements, notamment dans le domaine de la spectroscopie et de l'étude des ondes invisibles : « La science physique nous enseigne donc que nous vivons ainsi au milieu d'un monde invisible pour nous, et qu'il n'est pas impossible que des êtres (invisibles également pour nous) vivent également sur la terre, dans un ordre de sensations absolument différent du nôtre, et sans que nous puissions apprécier leur présence, à moins qu'ils ne se manifestent à nous par des faits rentrant dans notre ordre de sensations ».
L’enquête personnelle de Flammarion
Scientifique avant toutes choses, au début des années , il fréquente Charles Richet et Xavier Dariex. Sur le modèle de la « Society for Psychical Research », ces deux derniers cofonderont les Annales des sciences psychiques, Flammarion intègrant son comité de rédaction aux côtés d'autres célèbres spirites européens : Sir William Crookes, Cesare Lombroso, Marcel Mangin, Joseph Maxwell, Enrico Morselli, Julian Ochorowicz, Francesco Porro (it), Albert de Rochas, Albert von Schrenck Notzing. Fort de cette notoriété, il fréquente également les milieux spirites européens, dont la British National Association of Spiritualists (aujourd'hui College of Psychic Studies (en)), et outre-atlantiques, comme la American Society for Psychical Research (en), étant même élu président de la Society for Psychical Research de Londres en 1923.

Pour expliquer les phénomènes produits par les médiums il formule plusieurs hypothèses : au moyen des ondes invisibles, au moyen d'une quatrième dimension dans le référentiel d'une géométrie non-euclidienne, enfin, il se rallie à la position de Crookes qui postule l'intervention d'une « force psychique ».
Dès 1898, il organise un certain nombre de séances avec la médium italienne Eusapia Palladino, la prenant en flagrant délit de tricherie, méfiance qui lui vient des expériences précédentes menées avec d'autres médiums pour lesquels il avait détecté des fraudes : « J’ai vu, de mes yeux vu, les clichés préparés par Buguet ; vu, de mes yeux vu, Slade écrire au-dessous de la table sur une ardoise dissimulée ». Le , il étudie les communications spirites que Victor Hugo avait obtenu sur l'île de Jersey, lors de son exil de 1851. Il en réfute l'origine médiumnique et affirme qu'elles sont une extériorisation de la pensée de Victor Hugo. En 1907, il publie Les Forces naturelles inconnues.
En 1921, dans le cadre d'une étude qu'il mène sur les fantômes et les maisons hantées, à l’observatoire de Juvisy, il fait venir la médium Éva Carrière afin d'étudier les phénomènes d'ectoplasmes qu'elle est réputée produire et qu'il place comme central pour expliquer les phénomènes de hantise et d'apparition de fantômes qu'il partage dans un livre, Les Maisons hantées (1923). Durant cette période, il rédige une série d'ouvrages en trois tomes, intitulée La Mort et son mystère (t. I Avant la mort, ; t. II, Autour de la mort, ; t. III, Après la mort, ).
En 1924, il cosigne le Manifeste des trente-quatre, que publie Gustave Geley dans un chapitre de son livre L'ectoplasmie et la clairvoyance, et qui tend à prouver la réalité métapsychique des phénomènes présentés par le médium Jean Cuzic, lors des séances qui ont lieu à l'Institut métapsychique international, entre novembre 1922 et mai 1923.
Son décès survenant en 1925 l'empêche de terminer son ouvrage, Les Fantômes et les sciences d’observation, publié à titre posthume 80 ans plus tard.
Publications
En plus d'une importante bibliothèque, C. Flammarion a traduit et préfacé certains ouvrages. Il a également contribué à un grand nombre d’articles à diverses revues savantes, dont L'Astronomie, la Revue scientifique, La Nature, La Science illustrée, les Annales des sciences psychiques et La Revue spirite.




Ouvrages
- Le Monde avant la création de l'homme ou Le Berceau de l'univers, Schulz et Thuillié (Paris) ; Gustave Havard (Paris) ; C. Muquardt éditeur (Bruxelles), (lire en ligne
[PDF])
- Les Habitants de l'autre monde, révélations d'outre-tombe (communications dictées par coups frappés et par l'écriture médiumnique au salon Mont-Thabor, médium mademoiselle Huet), Paris, Ledoyen, libraire éditeur, , 2e éd. (1re éd. 1862) (lire en ligne
).
- La Pluralité des mondes habités : étude où l’on expose les conditions d’habitabilité des terres célestes discutées au point de vue de l’astronomie, de la physiologie et de la philosophie naturelle (Cette édition, entre autres gravures, comporte en frontispice, les aspects de la Terre et de Mars. En table des matières : Études historiques, les mondes planétaires, physiologie des êtres, les cieux, l’humanité dans l’univers, appendice), Paris, Mallet-Bachelier (1re éd. 1862) (lire en ligne sur Gallica
).
- Les mondes imaginaires et les mondes réels : voyage astronomique pittoresque dans le ciel et revue critique des théories humaines, scientifiques et romanesques, anciennes et modernes sur les habitants des astres, Paris, Didier, (lire en ligne sur Gallica
).
- Les forces naturelles inconnues : à propos des phénomènes produits par les frères Davenport et par les médiums en général, Paris, Didier et Cie (réimpr. 1907) (1re éd. 1865) (lire en ligne sur Gallica
).
- {{Ouvrage|titre=Les merveilles célestes : lectures du soir|lieu=Paris|éditeur=L. Hachette|collection=Bibliothèque des merveilles|date=1865|lire en ligne=lire en ligne sur Gallica
- Les merveilles de la végétation (Écrit sous le pseudonyme de Fulgence Marion.), Paris, Hachette, coll. « La Bibliothèque des merveilles », (lire en ligne sur Gallica
).
- Dieu dans la nature, Paris, Didier et Cie (réimpr. 1869) (1re éd. 1866) (lire en ligne sur Gallica
).
- Études et lectures sur l'astronomie (9 volumes, 1867-1870) :
- t. I sur Gallica
- t. II sur Gallica
- t. III sur LillOnum
- t. IV sur LillOnum
- t. V
- t. VI
- t. VII
- t. VIII
- t. IX
- Les ballons et les voyages aériens (Écrit sous le pseudonyme de Fulgence Marion.), Paris, Hachette, coll. « La Bibliothèque des merveilles »,
- Les héros du travail, Paris, L. Hachette et Cie, (lire en ligne
).
- L'optique (Écrit sous le pseudonyme de Fulgence Marion.), Paris, Hachette, coll. « La Bibliothèque des merveilles », (lire en ligne sur Gallica
).
- Contemplations scientifiques (2 séries), Paris, Ernest Flammarion (réimpr. 1887) (1re éd. 1870) (lire en ligne sur Gallica
).
- L’Atmosphère, Paris, Hachette, (réimpr. 1872) (1re éd. 1871) (lire en ligne
[PDF]).
- Histoire du ciel, Paris, J. Hetzel, (1re éd. 1872) (lire en ligne
[PDF]).
- Récits de l’infini : Lumen, histoire d’une comète, (lire en ligne sur Gallica).
- Dans l’infini, .
- Vie de Copernic et histoire de la découverte du système du monde, Paris, Hachette, , 248 p. (lire en ligne
[PDF]).
- L'atmosphère : description des grands phénomènes de la nature, Paris, Librairie Hachette, (lire en ligne
[PDF]).
- Les Terres du ciel, description astronomique, physique, climatologique, géographique des planètes qui gravitent avec la terre autour du soleil et de l'état probable de la vie à leur surface, Paris, Didier et Cie, (lire en ligne sur Gallica
).
- Atlas céleste comprenant toutes les cartes de l'ancien atlas de Ch. Dien, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne sur Gallica).
- Cartes de la Lune et de la planète Mars, .
- Catalogue des étoiles doubles en mouvement, Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne sur Gallica).
- Astronomie sidérale (catalogue des étoiles doubles et multiples), .
- Astronomie populaire : description générale du ciel (3 volumes, 1880-1882 : couronné par le prix Montyon de l’Académie française), Paris, C. Marpon et E. Flammarion : A. Le Vasseur : t. 1 sur Gallica, t. II sur Gallica, t. III sur Gallica.
- La Terre et la lune (extrait de l'Astronomie populaire), Limoges, E. Ardant, (lire en ligne
).
- Les Merveilles célestes, (lire en ligne sur Gallica
).
- Les Étoiles et les curiosités du ciel (édition avec gravures), (lire en ligne sur Gallica
).
- Les Terres du ciel, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, (lire en ligne
).
- Le Monde avant la création de l’homme : origine du monde, de la vie, de l’humanité (édition avec gravures), (lire en ligne sur Gallica
).
- Dans le ciel et sur la Terre : tableaux et harmonies, Paris, C. Marpon et E. Flammarion (réimpr. 1887) (1re éd. 1886) (lire en ligne sur Gallica).
- Les Comètes, les étoiles et les planètes, .
Au cours de ces années, il a publié une série de cartes, globes et planisphères donnant la position des étoiles. Un grand nombre de mémoires publiés dans les comptes rendus de l’Académie des sciences notamment sur les taches du Soleil et les montagnes de la Lune.
- Petite astronomie descriptive, Paris, L. Hachette et Cie, (lire en ligne
).
- L'Atmosphère : Météorologie populaire (édition avec gravures), (lire en ligne sur Gallica
).
- Rêves étoilés, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, (lire en ligne
[PDF]).
- Uranie, (lire en ligne sur Gallica
).
- Astronomie élémentaire, Paris, Ligue Franco-Américaine de l'Enseignement, (lire en ligne sur Gallica).
- Qu'est-ce que le ciel ?, Paris, E. Flammarion, (lire en ligne sur Gallica).
- Stella, .
- Centralisation et discussion de toutes les observations faites sur Mars (2 vol., 1892-1902).
- Clairs de lune, (lire en ligne sur Gallica
) Disponible sur LillOnum.
- La Fin du monde, (lire en ligne sur Gallica
) Disponible sur LillOnum.
- Dictionnaire encyclopédique universel (1894-1898) (lire en ligne sur Gallica
).
- L'éruption du Krakatoa et les tremblements de terre, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, (lire en ligne
).
- Les étoiles et les curiosités du ciel : description complète du ciel visible à l'œil nu et de tous les objets célestes faciles à observer, Paris, E. Flammarion, (lire en ligne
).
- L’Inconnu et les problèmes psychiques : Manifestations de mourants. Apparitions. Télépathie. Communications psychique. Suggestion mentale. Vue à distance. Le monde des rêves. La divination de l’avenir (édition complétée en 1911 et en 1917), Paris, E. Flammarion, (lire en ligne sur Gallica
).
- Les Imperfections du calendrier, .
- Astronomie des dames : précis d'astronomie descriptive, Paris, E. Flammarion, (disponible sur Internet Archive).
- Les Phénomènes de la foudre, .
- L’Atmosphère et les grands phénomènes de la nature, Paris, Hachette, (lire en ligne sur Gallica).
- Les Forces naturelles inconnues, (lire en ligne sur Gallica
).
- Mémoires biographiques et philosophiques d’un astronome, (lire en ligne sur Gallica
).
- La Mort et son mystère, Éditions J'ai lu, coll. « L'Aventure mystérieuse »,
- t. I : Avant la mort [lire en ligne].
- t. II : Autour de la mort [lire en ligne].
- t. III : Après la mort [lire en ligne].
- Les Maisons hantées : en marge de « La mort et son mystère », J'ai lu, coll. « L'Aventure mystérieuse » (no A247), (disponible sur Internet Archive
).
- Discours présidentiel à la Society for Psychical Research, suivi d'Essais médiumniques, uranographie générale, (lire en ligne
).
- Voyages en ballon (lire en ligne
).
- Fantômes et sciences d’observation (ouvrage posthume, inédit, pratiquement terminé lors de sa mort), Agnières, Edition Jean-Michel GRANDSIRE, (présentation en ligne).
Ouvrages préfacés
- Émile Belot (préf. C. Flammarion), L'Origine dualiste des mondes et la structure de notre univers, Payot, (lire en ligne sur Gallica
).
- Rufina Noeggerath (préf. C. Flammarion), La Survie, sa Réalité, sa Manifestation, sa Philosophie : Échos de l'Au-delà, Paris, éd. Leymarie, (lire en ligne
[pdf, doc, epub]).
Traductions
- Sir Humphrey Davy (trad. C. Flammarion), Les Derniers Jours d'un philosophe, Paris, C. Marpon & E. Flammarion (réimpr. 1883) (1re éd. 1869) (lire en ligne sur Gallica).
Notes et références
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- Après le décès de son premier mari le médecin Émile Esprit Mathieu [1].
- fille de Marie-Stéphanie Hugo (1811-1892), elle-même fille d'Étienne Hugo, officier de la Grande Armée, décoré par l'Empereur n'avait pas de lien direct de parenté avec le général Joseph-Leopold-Sigisbert Hugo, père de Victor.
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Voir aussi
Bibliographie
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- Georges Didi-Huberman, L'empreinte du ciel (présentation des Caprices de la foudre de Camille Flammarion), éditions Verdier, coll. « Antigone », .
- Patrick Fuentès, « Camille Flammarion et les forces naturelles inconnues », dans Bernadette Bensaude-Vincent, Christine Blondel, Des savants face à l’occulte : 1870-1940, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », , 236 p. (DOI 10.3917/dec.bensa.2002.01.0105
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- Michael R. Finn, « Science et paranormal au 19e siècle : la science-fiction spiritualiste de Camille Flammarion », Dalhousie French Studies, vol. 78, , p. 43-51 (lire en ligne
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- (it) Vittorio Frigerio, « Camille Flammarion e gli spiriti seleniti », Quaderni d'Altri Tempi, no 18, (lire en ligne
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- Sante Ferrini, « Il poeta dell'astronomia » (en hommage à Camille Flammarion), L'Adunata dei refrattari (en), no 27, .
- David Aubin, « Camille Flammarion, influenceur avant l'heure », Pour la science, no 572, , p. 64-71.
Camille Flammarion dans des œuvres de fiction
- Camille Flammarion apparaît dans le roman de Jean de La Hire Le Mystère des XV, dans lequel il rejoint une expédition française partie conquérir la planète Mars, en tant que membre scientifique — Le Matin du 17 juin 1911, lire en ligne sur Gallica, p. 6.
- Dans le roman Au pays des brumes d'Arthur Conan Doyle, Camille Flammarion assiste à une séance de spiritisme. Le romancier ne lui prête toutefois aucun dialogue ni action.
- Il apparaît également dans le tome 1 de la série de bande dessinée L'Œil de la Nuit de Serge Lehman et Gess, dans lequel il donne une conférence à la Sorbonne sur la découverte d'une momie martienne.
- Dans le roman Nord, Louis-Ferdinand Céline invente le titre d'un livre qu'il attribue à Camille Flammarion : La Vie des astres. — Louis-Ferdinand Céline, Nord, Folio (ISBN 978-2-07-036851-8), p. 310.
- Il devient, à partir de 2024, le héros d'une série de romans intitulée Les enquêtes de Camille Flammarion de l'écrivain Roland Portiche, aux éditions Flammarion. Le premier tome, intitulé L'Astronome et les spectres, prend pour toile de fond son intérêt pour le spiritisme ainsi que sa rencontre avec Gabrielle Renaudot.
Liens externes
- Site web Camille Flammarion
- Une grande partie des œuvres de Camille Flammarion en format PDF à la Bibliothèque nationale de France.
- Page du ministère de la Culture français sur Camille Flammarion
- Projet de réforme du calendrier En 1884, Camille Flammarion organise dans le journal L'Astronomie un concours très original, doté d'un prix de 5 000 francs (somme considérable à l'époque), dont le but est de présenter une réforme du calendrier grégorien qui pourrait en faire un calendrier perpétuel.
- Biographie détaillée de Camille Flammarion sur Astropolis.fr
- Notices et ressources
- The Encyclopedia of Science Fiction
- Internet Speculative Fiction Database
- NooSFere
- Biodiversity Heritage Library
- La France savante
- Persée
- International Music Score Library Project
- Discogs
- MusicBrainz
- Artists of the World Online
- Bridgeman Art Library
- IMDb
- Unifrance
- Répertoire du patrimoine culturel du Québec
- Biographical Encyclopedia of Astronomers
- Bibliothèque interuniversitaire de santé
- Les Archives du spectacle
- base Léonore
- Brockhaus
- Den Store Danske Encyklopædi
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia italiana
- Enciclopedia De Agostini
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