Maxime Laubeuf

| Président Société des ingénieurs civils de France | |
|---|---|
| janvier - | |
Léon Chagnaud Léon Guillet | |
| Président Académie de marine |
| Naissance | Poissy |
|---|---|
| Décès | (à 75 ans) Cannes |
| Sépulture | Cimetière du Grand Jas |
| Nationalité | française |
| Formation | École polytechnique (- |
| Activités | Ingénieur militaire, sous-marinier |
| Conjoint | Amélie Joséphine Marie Nillus (d) |
| Enfant | Henri Laubeuf (d) |
| Membre de | Académie des sciences () Académie de marine |
|---|---|
| Distinctions | Liste détaillée Grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès () Grand officier de la Légion d'honneur () Ordre de Saint-Stanislas Ordre du Sauveur Ordre de Sainte-Anne |
Maxime Laubeuf, né le à Poissy (Seine-et-Oise) et mort le à Cannes (Alpes-Maritimes), est un ingénieur français spécialisé dans la construction navale. Il est considéré comme l'un des pères des sous-marins modernes.
Biographie
| ]Polytechnicien de la promotion de 1883, il intègre le corps des ingénieurs du Génie maritime (formés à présent par l'ENSTA). Sous-ingénieur en 1887, ingénieur en 1891, il travaille à Brest à la mise au point de bâtiments submersibles et conçoit les premiers sous-marins modernes en 1904 – le Narval et l'Aigrette. Ses submersibles sont équipés de périscope et ont la faveur de la marine de l'époque. Ils fonctionnent à la vapeur, et pouvaient effectuer de brèves plongées grâce à une propulsion électrique. Deux ans plus tard, il quitte la Marine pour poursuivre la construction de sous-marins dans l'industrie privée. Ses innovations sont adoptées par toutes les marines du monde.
Il est membre de l'Académie de marine et à partir de 1920 de l'Académie des sciences.
En , il est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès.
Il meurt à 75 ans en décembre 1939, pendant la Drôle de Guerre, et est inhumé au cimetière du Grand Jas à Cannes (Alpes-Maritimes).
Hommages et distinctions
| ]
Grand officier de la Légion d'honneur (20 janvier 1936)
Officier d'académie
Commandeur de l'Ordre de Sainte-Anne (Russie)
Commandeur de l'Ordre de Saint-Stanislas (Russie impériale)
Chevalier de l'Ordre du Sauveur (Grèce)
Une plaque commémorative est apposée le sur sa maison natale, au nº 53 cours du Quatorze-Juillet à Poissy. Des rues portent son nom dans les villes de Poissy et Cherbourg-en-Cotentin ainsi qu'un quai à Chatou.
Bibliographie
| ]- Maxime Laubeuf, Sous-marins et submersibles. Leur développement, leur rôle dans la guerre, leur rôle dans l'avenir, les sous-marins allemands, 1917 (lire en ligne)
- Jérôme Peignot, « Laubeuf, l’inventeur du submersible », Revue maritime, , p. 75-83 (lire en ligne)
- Albert Portevin, Notice sur la vie et les travaux de Maxime Laubeuf : 1864-1939, Académie des Sciences, 1951, 11 p.
Notes et références
| ]- La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
| ]- Notices d'autorité :
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- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Élève de l'École polytechnique
- Ingénieur militaire français
- Naissance en novembre 1864
- Naissance à Poissy
- Naissance en Seine-et-Oise
- Décès en décembre 1939
- Décès à Cannes
- Décès à 75 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Grand Jas
- Membre de l'Académie de marine
- Membre de la Ligue des patriotes
- Récipiendaire de la grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès
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